Ascension: le retour au Ciel marque le début de l’évangélisation sur terre
Dans les Évangiles, l’Ascension vient immédiatement après la mission que Jésus confie aux disciples, «une mission sans limites — c’est-à-dire, littéralement “sans limites” — qui dépasse les forces humaines», soutenait le Pape François en mai 2018 lors de cette fête.
Une tâche audacieuse confiée à un petit groupe d’hommes «simples et sans grandes compétences intellectuelles», censé «apporter le message d’amour et de miséricorde de Jésus aux quatre coins de la terre», déclarait l’évêque de Rome, soulignant la puissance de l’Esprit Saint à cet égard.
La diffusion de l’Évangile dans le monde
Effectivement, selon François, cette fête contient deux éléments. D’une part, elle dirige notre regard «vers le ciel, où Jésus glorifié est assis à la droite de Dieu» (cf. Mc 16, 19). D’autre part, elle nous rappelle le début de la «mission de l’Église», parce que Jésus ressuscité et monté au ciel envoie ses disciples diffuser l’Évangile dans le monde entier.
«Par conséquent, l’Ascension nous exhorte à élever le regard vers le ciel, pour le tourner ensuite immédiatement vers la terre, accomplissant les tâches que le Seigneur ressuscité nous confie», expliquait-il en 2018.
Les plaies du Christ, cadeau du Ciel
«Aller», ou mieux, «partir» devient le mot clef de l’Ascension, affirmait-il lors du Regina Coeli de 2014: «Jésus part vers le Père et il commande à ses disciples de partir vers le monde». Le Souverain pontife argentin qui rappelait le cadeau apporté par Jésus lors de son retour au Ciel: «Ses plaies». «Son Corps est très beau, sans les bleus, sans les blessures de la flagellation, mais il conserve les plaies. Et quand il revient au Père, il lui dit: ‘’Regarde Père, cela est le prix du pardon que tu donnes’’».
Le péché et le pardon
Ainsi, lorsque Dieu voit les plaies de Jésus, «il nous pardonne toujours, non pas parce que nous sommes bons, mais parce que Jésus a payé pour nous, parce qu’il regarde les plaies de Jésus, il regarde notre péché et il le pardonne.».
«L'Ascension du Christ n'est pas un voyage dans l'espace, vers les astres les plus lointains; car, au fond, les astres sont eux aussi faits d'éléments physiques comme la terre», mentionnait quant à lui Benoût XVI en mai 2005 en la basilique Saint-Jean-de-Latran. À propos du Ciel, le Catéchisme de l’Église catholique parle de «l’état de bonheur suprême et définitif».
La collaboration des baptisés
Et le Pape de citer le Christ: «Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre» (Ac 1, 8). C’est ainsi que cette mission a pu se réaliser et que les apôtres ont commencé cette œuvre, qui a ensuite été poursuivie par leurs successeurs.
«La mission confiée par Jésus aux apôtres requiert notre collaboration à tous», a enjoint François, avant d’insister: «Chacun, en vertu du baptême qu’il a reçu, est habilité en ce qui le concerne à proclamer l’Évangile. C’est précisément le baptême qui nous habilite et nous pousse à être des missionnaires, à annoncer l’Évangile».
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