Audience générale: la charité doit se faire avec tendresse
Le Pape François est d’abord revenu sur la figure de Saint Jean XXIII, dont «la mémoire vivante» l’a guidé durant son voyage en Bulgarie. «Avec la devise "Pacem in terris", j'ai invité tout le monde à marcher sur le chemin de la fraternité. C'est ainsi que j'ai eu la joie de faire un pas en avant lors de la rencontre avec le patriarche de l'Église orthodoxe bulgare, le patriarche Neofit et les membres du Saint-Synode».
Le Souverain Pontife a ensuite évoqué deux autres exemples qui ont accompagné son voyage: les Saints Cyrille et Méthode. Ce sont eux qui ont apporté l'évangile en Bulgarie, à tel point que saint Jean-Paul II, a déclaré François, les a nommés Patrons de l'Europe aux côtés de saint Benoît. «D'origine grecque, ils ont pu utiliser leur culture avec créativité pour transmettre le message chrétien aux peuples slaves; ils ont créé un nouvel alphabet avec lequel ils ont traduit la Bible et les textes liturgiques en langue slave. Même aujourd'hui, des évangélisateurs passionnés et créatifs sont nécessaires pour que l'Évangile puisse atteindre ceux qui ne le connaissent pas encore et irriguer les terres où les anciennes racines chrétiennes se sont taries.»
La tendresse des Sœurs de Mère Teresa
Sainte Mère Teresa de Calcutta, née à Skopje, fut la présence spirituelle qui accompagna François durant son étape en Macédoine du Nord. Dans cette femme, «petite mais pleine de force grâce à l'action du Saint-Esprit en elle, nous voyons l'image de l'Église dans ce pays et dans d'autres périphéries du monde: une petite communauté qui, avec la grâce du Christ, devient un foyer accueillant où beaucoup trouvent un rafraîchissement pour leur vie».
Un accueil qui caractérise l'ensemble du pays et que le Pape a tenu à souligner: «Là-bas, l'accueil est chaleureux, ils ont un grand cœur. Les migrants leur créent des problèmes, mais les accueillent et les aiment. Et ils résolvent les problèmes», avant de demander une salve d'applaudissements pour le peuple macédonien.
Toujours concernsant sa visite dans le nord de la Macédoine, un jeune pays «ayant besoin de s'ouvrir à de vastes horizons sans perdre ses racines», le Saint-Père a évoqué sa visite aux Soeurs de Mère Teresa et a avoué avoir été frappé par leur tendresse évangélique. Une tendresse «née de la prière, de l'adoration». Elles accueillent chacun de nous avec tendresse et deviennent mères et sœurs pour tous, a expliqué François. Ainsi, a-t-il conseillé, il ne faut jamais oublier sa tendresse, «quand il n’y a pas de tendresse, on devient trop sérieux, acide», «quand nous faisons une charité sans tendresse, sans amour, c'est comme si nous jetions un verre de vinaigre dans l'œuvre de la charité. Non, la charité est joyeuse, elle n'est pas acide.»
En conclusion, le Pape a invité les fidèles à prier la vierge Marie afin qu'elle bénisse la Bulgarie et la Macédoine du Nord.
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