Le Pape en Roumanie, une invitation à l’unité
L’origine de ce sanctuaire remonte au XVIe siècle quand, alors que la région embrassait la Réforme protestante, cette terre resta fidèle au catholicisme. On y vénère une statue en bois de la Vierge sculptée au XVIe siècle et haute de 2,27 mètres. Elle représente donc la Vierge, vêtue du soleil de l’Apocalypse, avec l’Enfant dans les bras et une couronne de douze étoiles.
La fête du sanctuaire est célébrée depuis 1567 à la veille de la Pentecôte. «Cette année, la fête sera vraiment très particulière parce que c’est la première fois de toute l’histoire qu’un Pape vient, et le jour même du début de la neuvaine de Pentecôte», remarque le nonce apostolique en Roumanie, Mgr Miguel Maury Buendia.
La Vierge, ferment d’unité
La Vierge est une occasion de se rapprocher avec les orthodoxes. «Le Pape a une grande dévotion pour la Vierge, et les orthodoxes aussi ont une grande dévotion pour elle, tout comme les catholiques», souligne le nonce. «La Mère unit les enfants». Cette année, le Saint-Père visitera les trois régions traditionnelles de la Roumanie, quand Jean-Paul II, premier Pape à se rendre dans ce pays à majorité orthodoxe, ne s’était rendu qu’à Bucarest, la capitale.
La dimension œcuménique du voyage ne se limite pas à ce sanctuaire. Le thème de ce déplacement est «Cheminons ensemble», et il s’agit bien «d’une invitation à cheminer ensemble, orthodoxes, catholiques, citoyens membres des minorités et ceux appartenant aux partis politiques, à construire ensemble le pays. Je pense que c’est cela l’invitation, et aussi le charisme du Saint-Père et de tous les papes : le charisme de l’unité».
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