Le défi de l'œcuménisme au cœur de la visite du Pape François en Roumanie
Cyprien Viet - Envoyé spécial à Bucarest, Roumanie
Le Pape François est arrivé ce vendredi 31 mai en Roumanie, une terre majoritairement orthodoxe. L’œcuménisme est un axe central des voyages du Saint-Père, comme l’a prouvé sa récente tournée en Bulgarie et en Macédoine du Nord. Mais cette fois, le Pape devrait bénéficier d’un véritable accueil populaire, dans la continuité de celui réservé à Jean-Paul II en 1999. Le cri du peuple «Unitate, Unitate», «Unité, Unité», appelant à un rapprochement entre les Églises est resté dans les mémoires.
Le père assomptionnisteLucian Dinca est l’un des responsables du Centre Saint-Pierre-Saint-André, un foyer œcuménique au centre de la capitale roumaine, Bucarest. Ouvert depuis 2010, ce lieu vise à encourager les liens entre catholiques et orthodoxes notamment au niveau académique, par le biais des études byzantines, un domaine dans lequel les Assomptionnistes ont une longue tradition de recherche.
La reprise du travail œcuménique depuis 2010
Ce centre francophone, très fréquenté par les élites roumaines dans les années 1930-1940, avait ensuite été transformé en hôpital sous le régime communiste. Mais malgré cette longue parenthèse de plus de 60 ans, lors de sa réouverture, de nombreuses personnalités roumaines s’étaient souvenues du rôle joué par ce centre pour la compréhension entre catholiques et orthodoxes.
Alors qu’une partie minoritaire de l’Église orthodoxe dérive dans une logique identitaire et anti-occidentale, le père Dinca se réjouit de voir cette visite du Pape offrir une nouvelle opportunité pour un rapprochement entre les deux confessions.
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