François aux pèlerins de Panama : «J'ai trouvé un peuple noble»
Des mots profonds et ressentis comme un simple «merci». C'est ainsi que le Pape François a commencé son discours aux pèlerins panaméens reçus au Vatican ce jeudi 13 juin. La délégation s'est rendue à Rome avec le désir d'exprimer sa gratitude au Saint-Père après les JMJ de l'hiver dernier au Panama. «C'est bien de se remercier l'un l'autre», a dit le Pape, en se rappelant que «merci» est l'un de ces «trois mots magiques» - permis, merci, pardon - qui permettent à un mariage de fonctionner.
«J'ai trouvé un pays noble», poursuit François, où les autorités civiles et religieuses ne sacrifient pas la proximité avec le peuple au nom du «protocole» car «même le protocole doit être populaire». La mémoire du Pape est aussi allée aux prêtres et aux évêques si proches des gens. Des attitudes qui font qu'une ville avec ses habitants est «noble». Une noblesse rendue encore plus précieuse par la délicatesse de l'organisation d'une JMJ entièrement dédiée aux plus petits du pays :
«C'est la noblesse, la noblesse de la ville, le respect des gens, l'amour des gens. Nous savons que l'Amérique latine est menacée par des choses qui tendent à briser cette noblesse. Cette noblesse qui vient de notre sang. Que la Vierge nous défende contre cela.»
La necessité du dialogue intergénérationnel
Autre sujet abordé par le Pape François, celui du dialogue intergénérationnel qui, malheureusement, est menacé par des dangers qui peuvent le briser comme le fondamentalisme ou la «colonisation idéologique» :
«Aujourd'hui, nous devons renforcer le pont entre les séniors et les jeunes, pour qu'ils retrouvent les racines, la mémoire des racines. Ne les laissez pas aller à la racine pour se cacher. C'est ce que font les fondamentalistes. Mais qu'ils prennent la sève des racines, qu'ils poussent et s'épanouissent.»
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