Le Pape demande de prier pour le prochain Congrès Eucharistique International
Tout d’abord, comme c’est de tradition le 3e dimanche de l’Avent, au terme de l’Angélus, le Pape a béni les statuettes et santons de l’Enfant Jésus apportées Place Saint-Pierre par de très nombreux enfants, en attendant qu’ils soient déposés dans la crèche la nuit de Noël. François a saisi cette occasion pour rappeler que «la crèche est comme un Évangile vivant». «En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l'humilité de Celui qui s'est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu'Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui», a-t-il ajouté, citant sa lettre apostolique Admirabile signum.
La Hongrie accueille le 52e Congrès eucharistique international
Puis François a évoqué un rendez-vous important de l’année prochaine, qui se déroulera du 13 au 20 septembre 2020 à Budapest, la capitale hongroise: le 52e Congrès Eucharistique International. «Les congrès eucharistiques, depuis plus d’un siècle, rappellent que l’Eucharistie est au centre de la vie de l’Église», a souligné le Saint-Père, qui a annoncé le thème de ce prochain congrès: «En toi, toutes nos sources !» (Ps 87, 7). Le Pape a demandé de prier pour que cet évènement «puisse favoriser dans les communautés chrétiennes des processus de renouvellement».
Une initiative d’origine française
Les Congrès eucharistiques sont nés dans la seconde moitié du XIXe siècle en France. C’est une femme, Emilie Tamiser (1834 - 1910) qui, sur l’inspiration de Saint Pierre Julien Eymard (1811-1868) appelé “l’Apôtre de l’Eucharistie”, a pris l’initiative d’organiser, avec l’aide d’autres laïcs, prêtres et évêques et avec la bénédiction du pape Léon XIII, le premier Congrès eucharistique international à Lille, en 1881, sur le thème: “L’Eucharistie sauve le monde”.
D'année en année, ces rassemblements ont pris de l’ampleur. Le 8e Congrès eucharistique, en 1893, est le premier à se tenir hors d’Europe occidentale, à Jérusalem, alors sous administration ottomane. Puis des villes du monde entier figurent parmi les cités-hôtes: Montréal (1910), Carthage (1930), Bombay (1964), Philadelphie (1976, où le président Gerald Ford, protestant, a même assisté à une messe), souvent dans un contexte géopolitique et religieux particulier. Le dernier Congrès eucharistique à ce jour s'est tenu en 2016 à Cebu, aux Philippines.
Lors du 49e Congrès eucharistique international, à Québec en 2008, l’une des catéchèses avait été donnée par un certain cardinal Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires… devenu cinq années plus tard le Pape François.
Les Congrès eucharistiques visent à évangéliser par l'adoration de la Sainte Eucharistie, et à rappeler la centralité de ce mystère dans la vie et la mission de l’Église catholique.
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