Pape François: les malades sont les signes vivants de la présence du Christ
Je souhaite que vos structures, «lieux de souffrance mais aussi d'espoir et d'expérience humaine et spirituelle», soient de plus en plus marquées par la solidarité et le soin du malade, a exprimé le Souverain pontife.
En effet, le Pape reconnaît que l'évolution technologique et les changements de nature sociale, économique et politique ont modifié le tissu sur lequel repose la vie des hôpitaux et des structures de soins de santé. «D'où la nécessité d'une nouvelle culture, notamment dans la préparation technique et morale des travailleurs de la santé à tous les niveaux».
Humaniser les hôpitaux
Il est ainsi à espérer, fait observer François, que les lieux de soins seront de plus en plus des maisons d'accueil et de confort, où le malade trouvera l'amitié, la compréhension, la gentillesse et la charité. À cet égard, «il est nécessaire de stimuler la collaboration de tous, afin de répondre aux besoins des malades avec un esprit de service et une attitude de générosité et de sensibilité», a-t-il plaidé. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de ne pas se laisser absorber par les «systèmes» qui ne visent que la composante économico-financière, mais de mettre en œuvre «un style de proximité avec la personne», afin de pouvoir l'assister «avec chaleur humaine» face aux angoisses qui l'affectent dans les moments les plus critiques de la maladie. Et le Pape de résumer cette position comme une juste et concrète «humanisation de la médecine et de la réalité hospitalière et sanitaire».
Ceux qui se reconnaissent dans la foi chrétienne sont appelés à accomplir leur service dans l'esprit des paroles de Jésus, a avancé le Pape, précisant ce fondement évangélique: «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites». (Mt 25,40).
L’homme qui souffre comprend la rédemption
«Ainsi les malades et les souffrants deviennent, pour ceux qui ont la foi, des signes vivants de la présence du Christ, le Fils de Dieu, qui est venu pour guérir et guérir, prenant sur lui notre fragilité, notre faiblesse», a poursuivi l’évêque de Rome. «Prendre soin du frère qui souffre signifie, en ce sens, faire de la place au Seigneur». De ces lieux de guérison et de douleur émane donc également un message pour la vie de tous; l'homme qui souffre, en effet, comprend mieux la nécessité et la valeur du don divin de la rédemption et de la foi, et aide également ses proches à apprécier et à rechercher ce don.
La proximité du Pape aux malades
«Et c'est précisément aux malades et aux personnes malades de vos structures que je voudrais exprimer ma proximité, que je vous prie de leur transmettre. Je me joins à eux dans leur attente de guérison, partageant spirituellement leur épreuve et espérant qu'elle sera bientôt terminée, afin que chacun puisse retourner chez lui et dans sa famille le plus rapidement possible. Pour eux, j'invoque du Seigneur les dons de patience et de confiance, ainsi que tant de force d'endurance, pour être toujours dociles à la volonté de Dieu, confiants en sa bonté paternelle et providentielle», en a conclu le Saint-Père confiant tous les représentants à l’intercession de la Vierge.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici