Audience: la bénédiction, l'amour de Dieu pour ses enfants
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Le Pape s'est arrêté cette semaine sur «une dimension essentielle de la prière: la bénédiction». Elle apparaît dès les premières lignes de la Genèse et ne cesse d'être répétée aussi bien par Dieu que par les hommes. «Très vite on découvre que la bénédiction possède une force spéciale, qui accompagne pendant toute sa vie celui qui la reçoit, et qui dispose le cœur de l'homme à se laisser changer par Dieu» affirme François.
Dieu a donc «imprimé» la beauté dans son œuvre même si l'être humain est devenue «une créature dégénérée, capable de diffuser dans le monde le mal et la mort». Malgré cela, «Dieu ne s'est pas trompé avec la création et pas davantage avec la création de l'homme. L'espérance du monde réside entièrement dans la bénédiction de Dieu: Il continue à nous aimer, Lui le premier, comme le dit le poète Péguy, continue à espérer notre bien», précise François.
Jésus, accomplissement de la bénédiction de Dieu
Cette espérance du monde trouve son accomplissement en Jésus Christ, sa parole faite chair et offerte pour nous sur la croix. «Il n'y a pas de péché qui puisse effacer complètement l'image du Christ présent en chacun de nous. Il peut la défigurer, mais pas la soustraire à la miséricorde de Dieu», explique le Saint-Père.
Dieu se comporte envers nous comme un bon père et comme une bonne mère qui ne cessent jamais d’aimer leur enfant malgré ses erreurs. Le Pape se rappelle alors les files de mères qui se rendent à la prison pour y visiter leurs fils qui y sont détenus. «Oui, elles ont honte, mais elles vont de l'avant car leur fils est plus important que la honte».
Dieu nous aime comme un père
Si certains enfants se trouvent abandonnés à cause de leurs fautes, Dieu lui reste présent et peut faire des miracles. «La grâce de Dieu change la vie: elle nous prend comme nous sommes, mais elle ne nous laisse jamais comme nous somme», ajoute-t-il.
L'épisode de la rencontre entre Jésus et Zacchée montre que le Christ voyait «la bénédiction indélébile du Père», «dans les personnes rejetées et refusées». «Plus encore, il est arrivé à s'identifier lui-même avec chaque personne dans le besoin» précise-t-il.
Notre réponse à la bénédiction de Dieu se concrétise à travers la prière, qui est «joie et reconnaissance». «Dieu n'a pas attendu que nous nous convertissions pour commencer à nous aimer, mais Il l'a fait bien avant, quand nous étions encore dans le péché. Ainsi, nous ne pouvons que bénir ce Dieu qui nous bénit et apprendre de lui à ne maudire personne mais plutôt à bénir,» affirme François. «Si nous faisions tous comme cela, les guerres n'existeraient sûrement pas», conclut-il.
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