Le Pape reçoit le président de la République du Portugal
Le Pape a reçu ce vendredi matin en audience, le président de la République du Portugal. Il s’agit du premier déplacement à l’étranger de Marcelo Rebelo de Sousa depuis sa réélection pour un deuxième mandat, le dimanche 24 janvier, en plein reconfinement dans ce pays très affecté par la pandémie.
Au cours de leur entretien, les deux hommes ont exprimé leur satisfaction concernant les bonnes relations qu’entretiennent le Saint-Siège et le Portugal, ainsi que pour la contribution de l'Église à la vie du pays, avec une référence particulière à la gestion de la crise sanitaire actuelle, à la défense de la vie et à la coexistence sociale pacifique, rapporte la Salle de presse du Saint-Siège.
Fin février, les évêques portugais saluaient pour leur part la décision du président Marcelo Rebelo de Sousa de transmettre à la Cour constitutionnelle la loi controversée sur l'euthanasie approuvée par le Parlement le 29 janvier.
Présidence en exercice de l'UE
Dans le cadre de la présidence portugaise de l'Union européenne, qui a commencé le 1er janvier dernier pour s’achever le 30 juin prochain, plusieurs questions régionales et internationales ont également été abordées, notamment le multilatéralisme, la lutte contre la pandémie et l'engagement en faveur de la paix.
Cinq grands domaines d'action sont envisagés par Lisbonne pour cette présidence de six mois: renforcer la résilience de l'Europe; promouvoir la confiance dans le modèle social européen; favoriser une reprise durable; accélérer une transition numérique équitable et inclusive; et réaffirmer le rôle de l'UE dans le monde, en veillant à ce qu'il soit fondé «sur l'ouverture et le multilatéralisme».
«C'est un projet ambitieux, commentait début janvier le délégué des évêques portugais auprès de la Commission des conférences épiscopales de la Communauté européenne (Comece), Mgr Nuno Brás da Silva Martins, l’évêque de Funchal, réitérait alors la nécessité d'une réponse européenne commune à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 et soulignait aussi l’importance de la valorisation des racines chrétiennes du projet européen: «L'héritage chrétien est la base de la construction et de l'intégration européenne, ce n'est pas quelque chose à récupérer, c'est un fait, toujours présent», affirmait-t-il.
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