Le 53e Congrès eucharistique international se tiendra à Quito
Le Saint-Père François a approuvé l'indication de l'archidiocèse de Quito (Équateur), comme siège du 53e Congrès eucharistique international qui se tiendra en 2024, à l'occasion du 150e anniversaire de la consécration de ce pays au Sacré-Cœur de Jésus, annonce ce samedi un communiqué du comité pontifical dédié à l’organisation de ces grands événements.
«Ce grand rassemblement ecclésial manifestera la fécondité de l'Eucharistie pour l'évangélisation et le renouvellement de la foi sur le continent latino-américain», ajoute-il, précisant qu’entretemps, les préparatifs se poursuivent pour le prochain Congrès, qui se tiendra à Budapest du 5 au 12 septembre, malgré les incertitudes liées à la crise sanitaire. Le cardinal Peter Erdö, archevêque métropolitain d'Esztergom-Budapest et Primat de Hongrie le confirmait à notre micro: «même si en ce moment à Budapest les messes avec la présence des fidèles sont suspendues à cause de la pandémie, les églises ne sont pas fermées et il y a des gens qui viennent prier devant le Saint-Sacrement. Il est émouvant de voir à quel point les personnes ont soif et faim de l'Eucharistie». Lors de son voyage de retour d’Irak, le Pape François a annoncé qu’il devrait s’y rendre pour la messe de clôture.
Les premiers congrès eucharistiques sont organisés en France dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous l’impulsion d’une laïque, Emilie Tamisier, soutenue entre autres par ses confesseurs, Antoine Chevrier et Pierre-Julien Eymard. L’initiative, qui veut répandre la dévotion à Jésus-Eucharistie, fait florès en France, en Europe, en Orient (Jérusalem en 1893), puis gagne progressivement les principales capitales du monde: Montréal (1910), Chicago (1926), Sidney (1928), Buenos Aires (1934), Manille (1937), Rio de Janeiro (1955) et ainsi de suite.
Les Congrès visent aujourd’hui à rappeler aux fidèles la centralité de l’Eucharistie, «source et sommet de la vie chrétienne». Ils drainent d’ordinaire de nombreux pèlerins et mobilisent toutes les forces vives des diocèses qui les organisent.
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