Les catholiques de Russie invités à poursuivre le chemin de l'unité
Vatican News
L'ensemble de la communauté catholique de la Fédération de Russie doit devenir «une semence évangélique qui, avec joie et humilité, offre une transparence limpide du Royaume de Dieu». C'est l’invitation lancée par l’évêque de Rome à l'occasion du 30e anniversaire de la création des Administrations apostoliques pour les catholiques de rite latin en Russie. Dans ce message diffusé ce dimanche matin, François insiste sur l’engagement social de la minorité catholique de Russie, en rappelant que «le témoignage chrétien excelle dans la prise en charge des autres, notamment des plus démunis et des plus délaissés».
Le Pape écrit que ce 30e anniversaire, plutôt qu’une simple commémoration des «actes juridiques», doit être lu comme un moment pour se souvenir du bien reçu du Seigneur et de tant de frères et sœurs qui, témoins de la sainteté ordinaire, ont fait vivre les communautés.
Pour un partage solidaire avec les orthodoxes
Il doit également être lu comme une occasion de «grandir selon l'Évangile, en aspirant à devenir des communautés toujours plus dociles à la Parole de Dieu, animées par l'espérance et soutenues par la force consolante de l'Esprit ; ouvertes, dans l'obéissance au commandement suprême de l'amour, à la rencontre et au partage solidaire avec tous, en particulier avec les frères et sœurs de l'Église orthodoxe».
Le Pape a rappelé l'importance pour tous les chrétiens, en tant que «baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps», de continuer à «marcher ensemble», tous les chrétiens, et toujours avec l'aide du Seigneur, «pour approfondir la connaissance mutuelle et avancer, pas à pas, sur le chemin de l'unité», afin de nous redécouvrir ensuite «frères et sœurs dans un pèlerinage commun vers le but de la communion, que Dieu nous indique dans chaque célébration eucharistique».
Une présence minoritaire mais assumée
La présence catholique en Russie, très minoritaire par rapport à la prépondérance de l’Église orthodoxe, est souvent liée à la présence d’expatriés ou de descendants des populations de souche allemande, lituanienne, polonaise et ukrainienne déportées par Staline et disséminées dans différentes régions de l’ex-URSS. Paradoxalement, ces persécutions ont donc contribué à la diffusion du catholicisme dans ces territoires, sous une forme clandestine d’abord, puis avec une présence institutionnelle reconnue.
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