Le Pape félicite l’UNESCO pour son 75e anniversaire
Dans ces mots d’encouragement, le Pape se félicite du «rapport privilégié» que l’Église entretient avec l’UNESCO. «En effet, l’Église est au service de l’Évangile, et l’Évangile est le message le plus humanisant que l’Histoire connaisse. Message de vie, de liberté, d’espérance, qui a inspiré dans toute époque et dans tout lieu d’innombrables initiatives éducatives, et a animé la croissance scientifique et culturelle de la famille humaine», insiste François.
Le Pape rappelle donc que l’UNESCO «est un interlocuteur privilégié du Saint-Siège dans le service commun de la paix et de la solidarité entre les peuples, le développement intégral de la personne humaine, et dans la protection du patrimoine culturel de l’humanité», avant de bénir les membres de la « communauté de travail» qui œuvrent au service de cette organisation basée à Paris, et qui avait été visitée par Jean-Paul II le 2 juin 1980.
Récemment, les contacts se sont intensifiés entre le Saint-Siège et l’UNESCO, notamment à l’occasion de la visite du Pape en Irak et du lancement, le 7 octobre dernier, d’un cycle d’études dédiées à l’écologie intégrale, à l’Université pontificale du Latran.
«Une culture du rapprochement»
Dans un message écrit envoyé la veille à la directrice générale de l’UNESCO, le Pape François est également revenu sur le projet fondamental de l’organisation, «contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre Nations». «Il était naturel, que l’Église catholique s’associe à ce grand projet, en raison du "lien organique et constitutif qui existe entre la religion en général et le christianisme en particulier, d’une part, et la culture, d’autre part», écrit François en citant le discours de Jean-Paul II en 1980.
Le Saint-Père a ajouté souhaiter que cette collaboration entre l’UNESCO et l’Église catholique permette de développer «une culture du rapprochement», «construire des ponts entre les hommes par l’éducation et la culture ne peut se faire que dans la prise en compte de la personne humaine dans son intégralité.»
«En me réjouissant du travail déjà accompli, je forme le vœu que cette vénérable institution continue à promouvoir et à soutenir une éducation et une culture qui prennent en compte le développement intégral de chaque personne, y compris dans sa fondamentale dimension spirituelle», a-t-il conclu.
Discours du Secrétaire d’État
Vendredi 12 novembre lors de la 41e session de la Conférence général de l’UNESCO, le cardinal Pietro Parolin a pris la parole. Dans son discours, il est revenu sur plusieurs missions de l’organisation: «une éducation inclusive et de qualité», «l'éducation à l’écologie intégrale», «une éthique de l’intelligence artificielle», ou encore «le patrimoine culturel de la foi».
«L’UNESCO n’a pas manqué d’affirmer son engagement propre pour une approche de l’éducation et de l’apprentissage qui dépasse les dichotomies traditionnelles entre les aspects cognitifs, émotionnels et éthiques. Il s’agira donc de s’efforcer de favoriser une formation humaine complète: de l’intelligence, siège de la connaissance; du cœur, siège des valeurs et des choix moraux; et des mains, symbole de l’action», a notamment rappelé le cardinal-Secrétaire d’État.
«La science et la technologie nous ont aidé à repousser les limites de la connaissance de la nature, et en particulier de l’être humain. Mais elles ne suffisent pas par elles seules à donner toutes les réponses», a-t-il conclu.
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