Abus: les religieux de France créent une commission indépendante
C’est à l’unanimité que la Corref a voté la mise en place d’une "Commission indépendante reconnaissance et réparation", qui aura pour mission d’être un «tiers de justice».
Cette commission accueillera et écouter toute personne victime d’un membre d’un institut religieux. Elle se prononcera sur la vraisemblance de son récit, en lien avec l’institut religieux concerné. La reconnaissance des faits, des responsabilités et des conséquences traumatiques sur l’existence sur la personne victime est le premier acte de justice et de réparation.
En se situant au plus près de l’histoire singulière de chacun, la Commission engagera, à la demande de la victime, un processus de médiation individualisé avec l’institut religieux concerné. La réparation donnera alors lieu à un accord écrit entre la congrégation et la victime. L’institut assumant la charge financière. Le président de la Commission nommé pour quatre ans est le magistrat honoraire Antoine Garapon.
En second lieu, l’assemblée générale de la Corref a décidé de la création d’un fonds de réparation en faveur des victimes. La Commission pourrait ainsi se tourner vers ce fond pour honorer la possible réparation financière.
La Corref lance aussi plusieurs chantiers de réflexion connexes, s’interrogeant sur les charismes spirituels, le discernement et l’accompagnement des candidats à la vie religieuse, ainsi que le sujet de la gouvernance et du suivi des auteurs. L’intégralité des mesures est à consulter ici.
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