Le Pape appelle au calme en Equateur
Vatican News
«Je suis avec inquiétude ce qui se passe en Equateur». Le Pape a exprimé sa proximité à la population du pays alors qu’au moins cinq personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées – des civils, policiers et militaires, depuis le début des manifestations indigènes contre la hausse des prix, en particulier du carburant.
Dans la capitale, de plus en plus de pénuries, des magasins fermés… Des contre-manifestations ont été organisées contre le mouvement indigène. Emmené par la Confédération des nationalités indigènes, le mouvement de protestation, pour se faire entendre, a édifié des barrages routiers qui bloquent Quito, en grande partie paralysée.
Les manifestants - on compte 10 000 indigènes à Quito - ont tenté à deux reprises, jeudi et vendredi, de pénétrer dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, d'où ils ont été repoussés par les forces de l'ordre.
Ce dimanche, François «encourage toutes les parties à abandonner la violence et les positions extrémistes». Alors que l'Assemblée nationale monocamérale, à la demande de députés soutenant l'ancien président socialiste Rafael Correa, a entamé un débat sur la destitution éventuelle du président Guillermo Lasso, le Pape lance: «Apprenons que la paix sociale ne peut être trouvée que par le dialogue, bientôt je l'espère», a-t-il ajouté.
François a enfin souhaité qu'une attention particulière soit portée aux «populations marginalisées et aux plus pauvres, mais toujours dans le respect des droits de tous et des institutions du pays».
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