Le Pape salue le martyre des religieuses polonaises
«Ces dix religieuses, tout en étant conscientes du danger qu’elles couraient, demeurèrent auprès des personnes âgées et des malades dont elles prenaient soin. Que leur exemple de fidélité au Christ nous aide tous, spécialement les chrétiens persécutés dans diverses régions du monde, à témoigner l’Évangile avec courage». Le Pape François, à l’issue de la prière de l’angélus, depuis la fenêtre de l’appartement du palais apostolique, a salué la mémoire de sœur Paschalis Jahn et de neuf sœurs de la congrégation des sœurs de Sainte-Elisabeth qui furent tués à la fin de la Seconde Guerre mondiale «dans un contexte hostile à la foi chrétienne». Elles furent violentées puis tuées par des soldats soviétiques entre février et mai 1945 en Basse-Silésie, dans les territoires situés entre les rivières Oder et Nysa.
Elles ont été béatifiées ce samedi à Wroclaw au cours d’une célébration présidée par le cardinal Semeraro, préfet du dicastère pour la Cause des Saints. «Toutes les dix, avec le caractère et le trait propres à chacune, ont embrassé les atrocités de la souffrance, la cruauté de l'humiliation et sont allées à la mort. Maintenant que leur sainteté est reconnue par l'Église, elles nous sont données comme instruments d'intercession devant Dieu», a notamment déclaré le préfet au cours de la messe.
Contre le travail des enfants
Ce dimanche, c’est la Journée mondiale contre le travail des enfants, promus par l’ONU. Le Pape l’a mentionné au cours de ses appels. «Engageons-nous tous pour éliminer ce fléau pour qu’aucun enfant ne soit privé de ses droits fondamentaux et contraint à travailler» a appelé François. «L’exploitation des enfants pour le travail est une réalité dramatique qui nous interpelle tous» a-t-il reconnu.
Le thème de cette journée cette année est «la protection sociale universelle pour mettre fin au travail des enfants». Il appelle à un investissement accru dans les systèmes et régimes de protection sociale afin d’établir des socles de protection sociale solides et de protéger les enfants indiquent les Nations unies. Aujourd’hui, 160 millions d’enfants âgées de cinq ans et plus, sont victimes du travail, selon les chiffres officiels de l’ONU. Près des trois-quarts des enfants, soit 1,5 milliard, n’ont pas de protection sociale. Le nombre d’enfants astreints au travail a cependant diminué de 85,5 millions entre 2000 et 2020, passant de 16 % à 9,6 %. Mais les Nations unies estime que sans stratégies d'atténuation, le nombre d'enfants astreints au travail pourrait augmenter de 8,9 millions d'ici la fin de 2022, en raison d'une pauvreté et d'une vulnérabilité accrues.
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