Le Pape appelle à la paix en Ukraine et dans le Caucase

Avant de quitter l’autel depuis lequel il a célébré la messe au deuxième jour de son voyage au Kazakhstan, le Pape François a tenu à renouveler ses remerciements aux autorités civiles et religieuses du pays et à saluer tous les fidèles venus du Kazakhstan mais aussi des autres pays d’Asie centrale. En cette fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, il a évoqué le sanctuaire national de la Reine de la Paix d’Oziornoje où se trouve une grande croix sur laquelle est écrit: «Au peuple du Kazakhstan merci et paix aux hommes».

Pour François, c’est l’occasion de souligner la gratitude pour le peuple du Kazakhstan, et «son engagement à promouvoir le dialogue» qui «se transforme en une invocation pour la paix, une paix dont notre monde a soif». Le Saint-Père pense ainsi «à tant de lieux marqués par la guerre, notamment à la chère Ukraine». «Ne nous habituons pas à la guerre, ne nous résignons pas à son caractère inévitable, s’est-il exclamé. Allons au secours de ceux qui souffrent, et insistons pour que nous essayions réellement de parvenir à la paix. Que faut-il de plus, combien de morts faut-il attendre avant que les affrontements ne cèdent le pas au dialogue pour le bien des personnes, des peuples et de l'humanité ? La seule issue est la paix et la seule voie pour y arriver est le dialogue» a-t-il poursuivi.

Le Pape a alors parlé d’un autre conflit qui vient de se rallumer dans le Caucase. Sans citer nommément l’Arménie et l’Azerbaïdjan, il a appelé à prier pour que «la confrontation pacifique et la concorde» prévalent sur les affrontements.

Il a aussi invité à prier afin que «le monde apprenne à construire la paix, notamment en limitant la course aux armements et en convertissant les énormes dépenses de guerre en soutien concret aux populations. Merci à tous ceux qui y croient, merci à vous et à tous ceux qui sont des messagers de paix et d'unité !» a-t-il conclu.