François: la première voix de la synodalité est celle de l’Esprit Saint
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Vivre le charisme originel en tenant compte des appels d’aujourd’hui: tel est l’encouragement reçu ce jeudi matin par les missionnaires de Mariannhill, congrégation fondée en 1882 par le trappiste Franz Pfanner en Afrique du Sud, et présente actuellement sur trois continents.
Le Pape les a invités à unir «la fidélité aux conseils évangéliques à une passion pour la diffusion de l'Évangile ad gentes et l'accroissement du Royaume du Christ dans la sainteté, la justice et la paix».
Développer la responsabilité des laïcs
Il a ensuite insisté sur le thème de leur chapitre général – «Solidarité : appelés à avoir un seul esprit et un seul but» - , l’estimant «particulièrement opportun, à la lumière du vaste parcours synodal entrepris ces derniers mois par l'Église universelle», qui encourage «la communion, la participation et l'engagement missionnaire de tous les baptisés, à travers un processus de discernement spirituel».
François a fait remarquer qu’un «élément essentiel du processus synodal est le développement d'un plus grand sens de la co-responsabilité des fidèles laïcs pour la vie et l'avenir de l'Église».
Les missionnaires de Mariannhill, a poursuivi le Saint-Père, on su dès le début promouvoir la participation de tous les baptisés, en cherchant «à encourager les vocations autochtones, à promouvoir le développement humain intégral au sein des communautés locales et à développer un esprit de responsabilité partagée pour le bien commun».
Désormais, il s’agit pour les religieux de «cultiver une constante conversion pastorale», qui s’étend «de la formation sacerdotale et spirituelle des laïcs à la planification concrète des projets apostoliques».
L’Esprit Saint adoucit les cœurs
Le Pape a particulièrement insisté sur l’écoute, entre frères de communauté, entre baptisés, et vis-à-vis de Dieu: «la première voix que nous devons écouter doit certainement être celle de l'Esprit Saint», a-t-il souligné. «Aujourd'hui, comme toujours, l'eau de l'Esprit Saint est nécessaire, non seulement pour faire fleurir le travail de nos mains, mais surtout pour adoucir le sol dur de nos cœurs», a poursuivi le Souverain Pontife.
«Et je vous souhaite cet adoucissement de la charité, pas de cœurs durs, pas de cœurs fermés, non : avec une charité étroite et la parole douce, douce que l'Esprit fait quand il travaille dans un cœur», a-t-il conclu en improvisant quelques mots.
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