Le Pape salue le rôle décisif des enseignants catholiques
En saluant les membres de l’union mondiale des enseignants catholiques, (l’Umec) le Pape François est revenu d’abord sur la période de la pandémie qui a fortement affecté les activités scolaires. «Vous avez vécu des moments difficiles dans votre histoire récente, y compris des moments de doute et de découragement. Parfois, il semblait presque que les conditions pour continuer n'étaient plus réunies. Mais, Dieu merci, même en ces temps de tempête, vous avez persévéré !» a-t-il salué.
En faisant confiance à Dieu et au soutien de l'Église, ces enseignants ont continué à s’engager dans un esprit de foi et d'espérance chrétienne, a relevé François. Comme de nombreuses autres associations catholiques, l’Umec est également confrontée au défi du changement générationnel qui touche ses dirigeants, a poursuivi le Pape.
Renouvellement générationnel
«Le renouveau en vous-mêmes et dans des rôles de plus grande responsabilité doit être considéré comme le début d'une nouvelle mission, comme une occasion de relancer vigoureusement vos activités de service et de soutien aux nouvelles générations d'enseignants catholiques, tant ceux qui travaillent dans des écoles catholiques que ceux qui travaillent dans des institutions interconfessionnelles ou laïques», a souligné l’évêque de Rome.
Dans le monde scolaire, le réseau d’enseignants catholiques rend «présent le service de l'Église qui soutient les enseignants catholiques dans la foi, afin qu'ils puissent accomplir leur travail et leur témoignage au mieux de leurs capacités, dans des situations souvent complexes sur le plan relationnel et institutionnel», a encore expliqué le Pape.
Une présence vitale
François a aussi rappelé devant l’Umec combien «la présence d'éducateurs chrétiens dans le monde scolaire est vitale», avant de dresser un portrait-robot de l'éducateur chrétien idéal. «Il est appelé à être à la fois pleinement humain et pleinement chrétien. Il ou elle ne doit pas être spiritualiste et "déconnecté(e) du monde". Il doit être ancré dans le présent, dans son époque, dans sa culture. Il est important que sa personnalité soit riche, ouverte, capable d'établir des relations sincères avec les étudiants, de comprendre leurs besoins les plus profonds, leurs questions, leurs craintes, leurs rêves».
Quelle que soit leur expérience et leurs conditions de travail, tous les enseignants, si nous les considérons dans une perspective chrétienne «sont en mesure de laisser une trace, pour le meilleur ou pour le pire, dans la vie des enfants, des adolescents et des jeunes, qui leur sont confiés pour longtemps», a encore souligné le Souverain pontife, soulignant ainsi la responsabilité de l’Umec «de les introduire, avec sagesse et respect, dans les chemins du monde et de la vie, en accompagnant leur esprit à s'ouvrir au vrai, au beau, au bon».
Le Pape a enfin formé le vœu que l’Union mondiale des enseignants catholiques puisse accompagner le Pacte éducatif mondial, qui vise, a-t-rappelé, «à unir les efforts dans une vaste alliance éducative pour former des personnes mûres, capables de surmonter les fragmentations et les oppositions et de reconstruire le tissu des relations pour une humanité plus fraternelle».
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