Le Pape rappelle que l'Holocauste ne peut pas être oublié ou nié

Amedeo Lomonaco – Cité du Vatican

La journée de la Mémoire des victimes de l’Holocauste est célébrée chaque 27 janvier, anniversaire de libération du camp de concentration d'Auschwitz. Ce jour-là, il y a 78 ans, l'armée soviétique entre dans le camp d'extermination où l'horreur de la fureur nazie s’est révélée dans sa brutalité glaçante. Évoquant cette Journée qui commémore des millions de juifs et de victimes de la Shoah, le Pape François s’en est souvenu ce mercredi: «Le souvenir de cette extermination de millions de personnes, juives et d'autres confessions, ne peut être ni oublié ni nié. Il ne peut y avoir d'engagement constant à construire ensemble la fraternité sans d'abord dissiper les racines de la haine et de la violence qui ont alimenté l'horreur de l'Holocauste». Cette journée de commémoration a d'abord été instituée par le Conseil de l'Europe en 2002, suivie des Nations unies en 2005. 

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

Après la catéchèse, le Pape a également rappelé que s’achève ce mercredi, solennité de la conversion de saint Paul, la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens sur le thème «Apprenez à faire le bien, recherchez la justice» (Is 1,17). En saluant les pèlerins de langue française, le Souverain pontife a demandé «la grâce d’être revêtus de la lumière du Christ», afin «d’être porteurs d’une joyeuse annonce à toutes les personnes qui ont besoin de libération et de guérison».

Saluant les pèlerins italophones, le Pape les a ensuite encouragés «à vivre, chacun dans son état de vie, les exigences de l'unité des chrétiens qui découlent du baptême. Conscients du don de ce sacrement, nous travaillons, prions et offrons chaque jour nos sacrifices pour l'unité de tous les croyants dans le Christ».

Collaborer avec tous les chrétiens

Le Souverain pontife, adressant ensuite un salut aux pèlerins de langue portugaise, en particulier au groupe du Brésil, a enfin prononcé ces paroles: «Je vous encourage à ce que, bannissant tout semblant ‘’d'indifférentisme’’, de confusion et de rivalité haineuse, vous collaboriez avec tous les chrétiens pour l'amour du Christ».