Le Pape invite à prendre soin des autres avec tendresse

Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican

Le Pape François a reçu en audience au Vatican ce 20 février les membres du Cercle de Saint-Pierre, une association caritative des fidèles du diocèse de Rome.

Une image du bon Samaritain

«Je reconnais en vous l'image du bon Samaritain», a reconnu François devant ce groupe d'hommes et femmes qui se consacrent au service des personnes vivant une certaine discrimination dans leur milieu de vie. Le Bon Samaritain, a-t-il poursuivi, «s'approche du blessé au bord de la route, mû par la compassion». Dans ce sens, le Pape a manifesté sa reconnaissance à ces personnes qui prennent soin des autres «dans les centres d'écoute, dans le dortoir, ou dans les maisons familiales pour prendre soin d’eux». C’est ce qu’a fait le Bon Samaritain. Il n’a pas pris soin de l’autre parce qu’il le connait; «c'est un étranger, en un certain sens même un "ennemi", car les Samaritains étaient mal vus et méprisés» a poursuivi le Saint-Père. Mais il s'approche parce que son «cœur est tendre, il n'est pas endurci». C’est pourquoi «c'est la première chose que je veux vous recommander: la tendresse» a déclaré François.

La tendresse comme signe de l’amour

«Je ne parle pas de sentimentalité; je parle d'un trait de l'amour de Dieu qui est aujourd'hui plus nécessaire que jamais», a mis en garde le Successeur de Pierre. Le Saint-Père a invité à aller à contre courant dans «les sociétés souvent polluées par la culture de l'indifférence et du rejet». Il a exhorté à adopter «la culture de la tendresse en prenant soin des autres comme Dieu a pris soin de nous». C’est cela l’imitation de Jésus qui «s'approche des petits, des marginaux». François a enfin convié les membres du Cercle de Saint-Pierre à faire preuve d’amour en reconnaissance de l’amour de Jésus dont chacun est bénéficiaire. «Que nous aimions vraiment les autres dans la mesure où nous nous reconnaissons aimés par notre Seigneur et Sauveur» a-t-il conclu.