François: profitez de votre jeunesse pour construire votre avenir

Jean Charles Putzolu – Cité du Vatican

Sachez dire un "oui" inconditionnel à la volonté de Dieu, comme Marie… C’est le sens du message adressé par François mercredi 26 juillet aux participants du Festival de la jeunesse de Medjugorje en Bosnie-Herzégovine. La volonté de Dieu ne doit pas vous faire peur, dit le Souverain pontife, elle fait de nous ses enfants qui grandissent dans l’amour de Dieu et pour les autres. «Ne laissez pas de place à l'égoïsme et à la paresse dans votre vie», dit encore le Pape invitant les jeunes à profiter de cette période de leur vie pour construire les fondements de leur existence, «votre avenir personnel, professionnel et social dépendra des décisions que vous prendrez» maintenant.

Proposant aux jeunes une réflexion sur le thème proposé, "Voici ma mère et mes frères" (Mt 12, 49). Dans ce passage de l’Évangile, Jésus informé que sa mère et ses frères le cherchent, dit à la foule «Qui est ma mère et qui sont mes frères?» (Mt 12, 48). Puis, montrant ses disciples, il dit: «Voici ma mère et mes frères! Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux est pour moi un frère, une sœur et une mère» (Mt 12, 49-50).

La volonté de Dieu est un projet d'amour

Si, au premier abord, on peut interpréter ces propos comme un manque de respect envers Marie, en réalité, ils montrent que «se soumettre à la volonté du Père, en se renforçant dans l'union avec Lui, est un lien plus fort que celui que l'on a avec les parents les plus proches», dit le Pape dans son message. «La volonté de Dieu est un trésor inestimable!» poursuit le Saint-Père.

La volonté de Dieu peut cependant quelquefois sembler difficile à comprendre et à accepter, car «nous voudrions une vie différente, sans défis, sans souffrances; nous voudrions être différents, peut-être plus intelligents, plus riches en talents et en dons inculqués». «Nous craignons qu'accepter sa volonté signifie renoncer à notre liberté», alors qu’en réalité il faut demander à Dieu de l’accomplir en nous, sans en avoir peur et en faisant confiance à sa grâce, conclut l’évêque de Rome.