Le sport, une occasion de promouvoir des valeurs
Vatican News
Le sport est une «raison et une occasion de redécouvrir et de promouvoir de nombreuses valeurs dans notre société», a tout d’abord laissé entendre le Pape François pour qui rencontrer ce club espagnol reste «quelque chose qui évoque de nombreuses expériences que j'ai vécues en tant qu'Argentin».
Une équipe aux couleurs de la Vierge Marie et de l'Argentine
Dans son discours, François a attiré l’attention sur les couleurs du club qui «sont celles de la Vierge Immaculée et aussi celles du maillot argentin», comme si, a-t-il noté, «notre Sainte Mère avait voulu s’installer entre les deux rives de ce grand océan qui, plus que de nous séparer, nous a unit, pour que nous ne l'oubliions jamais».
«Et si le bleu qui colore votre bouclier témoigne de votre confiance dans la protection de la Vierge, la croix de saint Jacques s'élève comme une bannière de victoire dans la bataille de la vie», a-t-il fait remarquer. Cette croix qui rappelle aussi «votre patrie galicienne, l'unit à l'Europe et, en elle, à toute la chrétienté qui, depuis des temps immémoriaux, erre sur les traces du premier apôtre qui a versé son sang pour le Christ».
Le Pape ayant abordé l’abnégation à défendre ses couleurs, à la recherche de la victoire, a invité à ne pas en oublier le véritable sens. Les racines, pourtant, a affirmé le Saint-Père «sont importantes, elles nous donnent un sens, les vôtres parlent d'une terre qui ne se ferme pas au frère qui vient en pèlerin, et aux personnes capables de tout laisser derrière elles pour se lancer dans les plus grandes entreprises».
Se sacrifier et avancer en équipe dans l'humilité
Dans le stade comme dans la vie, «vos armes, comme la croix de Saint-Jacques qui vous préside, sont ces petits gestes auxquels nous ne prêtons parfois aucune importance: c'est gagner en partant de l'humilité, travailler en équipe sans compter uniquement sur ses propres forces, comprendre que la victoire appartient à tous; c'est aussi donner généreusement, ne pas ménager ses efforts, savoir se sacrifier pour l'autre quand c'est nécessaire», a conseillé le Successeur de Pierre mentionnant également que ces petits gestes, c'est aussi accepter que la confrontation avec d'autres équipes serve à s'améliorer, à apprendre, à se tester et à évaluer son jeu. François a insisté sur le travail d'équipe qui reste primordiale: «quand on ne travaille pas en équipe dans le monde du sport, tout le monde est perdant».
Transmettre l'amour
Ainsi, l'autre, plutôt qu'un adversaire à respecter, est toujours un «ami bienvenu». L’évêque de Rome a ensuite expliqué au club espagnol que si «notre jeu et notre vie, cohérents entre eux», donnent cet exemple, «nous pourrons transmettre non pas la passion pour des couleurs qui excluent, mais l'amour pour ce qu'elles représentent».
La dimension d'amateur
François au cours de son intervention, a évoqué également la dimension d'amateur, soulignant que lorsque «le sport, en l'occurrence le vôtre, perd cette dimension d'amateur, d'amateurisme, il n'a plus de sens, il se transforme en quelque chose de commercial et tout simplement aseptisé, sans passion». «S'il vous plaît, a suggéré François pour terminer, préservez cette mystique de l'amateurisme, ne perdez jamais la dimension de l'amateurisme».
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