«Je reviendrai rajeuni des JMJ», confie le Pape dans l'avion

«Il semble qu'il y a plus d'un million de jeunes à Lisbonne pour les JMJ, je reviendrai rajeuni». Tels sont les mots prononcés par François dans le vol qui l'a amené à Lisbonne, partagés avec plus de 70 journalistes du monde entier. «Merci beaucoup pour cette compagnie et ce travail, maintenant je vais essayer de vous saluer un par un», leur a dit le Saint-Père.

Une lettre remise au Pape

Via la correspondante de la radio espagnole Radio Cope, Eva Fernandez, une lettre a été remise au Pape François. Celle de Pablo, un jeune Espagnol de 21 ans décédé le 15 juillet des suites du sarcome d’Ewing, une tumeur osseuse dont il souffrait depuis l'âge de 16 ans. Avant sa mort, il était entré dans l'Ordre des Carmélites in articulo mortis. Dans sa missive adressée au Pape, il raconte les hauts et les bas de sa maladie et partage un témoignage de foi.

«Je ne sais pas si, lorsque vous recevrez cette lettre, je pourrai vous accompagner dans la prière, ou si Dieu, dans son infinie miséricorde, m'aura déjà appelé. Dans ce cas, j'espère qu'il me permettra de vous donner un coup de main - et tant mieux - depuis le Ciel, en faisant "lìo" et la fête, comme vous le dites si bien», a écrit Pablo.

Les quatrièmes JMJ

Le voyage du Pape débuté mardi 2 août, tombe quelques jours après le dixième anniversaire de son premier voyage international, celui des JMJ de Rio de Janeiro, en juillet 2013, quelques mois après son élection. François a ensuite fait l'expérience de Cracovie en 2016 et de Panama en 2019. «Ce sont les quatrièmes JMJ, continuons à faire du bruit», a déclaré le Souverain pontife aux journalistes qu'il a salués individuellement, certains d'entre eux lui offrant des cadeaux.

Salutations aux journalistes

Aux journalistes polonais qui l'interrogeaient sur ses prochains voyages, François a répondu: «J'aimerais y retourner», faisant en référence à son voyage en Pologne pour les JMJ de Cracovie, il y a sept ans. Quant à l'enquête lancée par le Saint-Siège sur les cas d'abus au Pérou, le Pape François a assuré: «Allons de l'avant».