Le Pape appelle à garantir une migration sûre et le droit de ne pas quitter sa patrie

Vatican News

Le Pape François adresse un message aux participants du VIIIème Festival des Migrations qui commence mercredi 25 octobre, à Modène en Italie et dans d'autres villes de la région.

Citant le Message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié en 2018 et 2019, François souligne l'approche avec laquelle les promoteurs des journées émiliennes entendent approfondir les différents aspects liés à la migration et l'encourage: «Vous vous proposez de réaffirmer la centralité de la personne humaine dans la conception des politiques et des programmes migratoires, avec une attention particulière aux catégories les plus vulnérables, comme les femmes et les mineurs.»

Avant d’ajouter, «Jésus-Christ nous demande de ne pas céder à la logique du monde, qui justifie la prévarication sur les autres pour mon propre bénéfice ou celui de mon groupe: moi d'abord, les autres ensuite ! Au contraire, la véritable devise du chrétien est 'les derniers d'abord’’».

Lutter contre la criminalité qui exploite la vulnérabilité des personnes en fuite et garantir le droit de vivre dans son propre pays sans être contraint de le quitter. C'est sur ces deux lignes que porte la pensée du Pape, qui s'appuie encore sur ses interventions en la matière, comme sa Réflexion dans la journée prière pour les migrants, le 19 octobre 2023.

Garantir à chacun le droit de ne pas migrer

François a souligné la nécessité d'un engagement commun, de la part de chacun selon ses responsabilités, pour créer des conditions favorables afin d'endiguer les migrations forcées dues à la peur, au désespoir et à la pauvreté. En bénissant les travaux du Festival qui s'ouvre ce mercredi, le Pape souhaite que soit constamment maintenu «l'engagement d'accueillir, de protéger, de promouvoir et d'intégrer tous les migrants et les réfugiés qui frappent à notre porte». Enfin, il revient sur un certain nombre de questions clés: «Nous devons nous efforcer d'arrêter la course aux armements, le colonialisme économique, le pillage des ressources d'autrui, la dévastation de notre maison commune».