Funérailles de la petite Indi, le Pape adresse ses condoléances

Vatican News

Atteinte d'une maladie incurable, et suite à l’arrêt des traitements décidés par les médecins, ce bébé anglais de huit mois n’a pas survécu. «Sa Sainteté le Pape François a appris avec tristesse la mort de la petite Indi Gregory», peut-on lire dans le message adressé au révérend Patrick Mckinney, et signé par le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège. Le Pape adresse ses sincères condoléances aux proches du nouveau-né, au centre d’une bataille judicaire opposant ses médecins et ses parents. Ces derniers espéraient un transfert du bébé en Italie, afin de poursuivre ses soins à l’hôpital du Bambino Gesù à Rome.

La proximité du Pape 

Le Saint-Père assure ses parents, Dean et Claire, de «sa proximité spirituelle» mais aussi tous ceux qui pleurent de la perte de «ce précieux enfant de Dieu». «En confiant Indi aux mains tendres et aimables de Notre Père céleste», François dit se «joindre aux personnes rassemblées pour ses funérailles, pour remercier le Dieu Tout-Puissant du don de sa trop courte vie», priant pour que le Seigneur Jésus, qui a dit à ses disciples «Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent» (MT 19, 14), «vous accorde à tous un réconfort, une force et une paix durable», souhaite le Pape.

Avant son décès, le 11 novembre, François s'était déjà ému du sort d'Indi Gregory. Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège assurait alors que «le Pape François s’unit à la famille de la petite Indi Gregory, à son père et à sa mère, prie pour eux et pour elle», n’oubliant pas également tous les enfants du monde entier, en particulier ceux qui vivent des moments de tristesse, de douleur, de maladie et de guerres.

Le baptême de la petite Indi Gregory

La petite Indi Gregory qui souffrait d’une maladie mitochondriale rare, et qui a rendu l’âme le 13 novembre dernier, avait été baptisée dans sa chambre d’hôpital le 22 septembre dernier. Deux mois avant son décès, ses parents, non croyants, ont pris la décision de faire baptiser leur fille, souhaitant «qu’elle puisse aller au paradis».