Le Pape exhorte à vivre la crèche en solidarité avec la Terre Sainte
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
Inventée à Greccio, commune italienne dans la province de Rieti, il y a précisément 800 ans, saint François, qui en est l’initiateur, a voulu représenter la naissance de Jésus vivant pour susciter chez les frères et le peuple, émotion et tendresse, devant le mystère de Dieu né de Marie dans une étable et couché dans une mangeoire. Des précisions apportées par le Pape dans son discours lors de l’audience avec les 2 500 membres de la crèche vivante de la basilique Sainte-Marie-Majeure. Les figurants venus de toute l’Italie, habillés entre autre avec des tenues représentant des bergers, des artisans, la Sainte Famille, les mages, les anges, et les soldats romains, défileront dans l’après-midi le long de la via Merulana. Dans le centre de Rome, l’on pourra admirer la crèche vivante organisée par l’association italiennes des crèches, qui rassemble les crèches vivantes les plus importantes d’Italie.
La crèche vivante pour ressortir la réalité de l'incarnation
Cette initiative pensée par saint François revêt un «caractère concret à la représentation». Non pas une peinture, non pas des statues, mais des personnes en chair et en os, pour que la réalité de l'incarnation ressorte, a expliqué le Saint-Père. «Le but de la crèche vivante est de réveiller dans les cœurs l'émerveillement devant le mystère de Dieu qui s'est fait enfant».
Une pensée pour la Terre Sainte
Lors de cette audience le Successeur de Pierre n’a pas manqué d’évoquer «la Bethléem d'aujourd'hui», qui, a-t-il précisé, s'étend à tous les habitants de la terre, où Jésus est né, a vécu, est mort et est ressuscité. «Nous connaissons la situation à cause de la guerre, conséquence d'un conflit qui dure depuis des décennies», a affirmé François.
Le Pape qui ne cesse de prôner la paix dans le monde à chaque occasion offerte, a invité à vivre la crèche vivante «en solidarité avec ces frères et sœurs qui souffrent tant. Pour eux, cela promet d'être un Noël de douleur, de deuil, sans pèlerins, sans célébrations. Nous ne voulons pas les laisser seuls», a dit le Pape tout en précisant: «Nous sommes proches d'eux par la prière, par une aide concrète et aussi par votre crèche vivante, qui rappelle à tous que la souffrance à Bethléem est une plaie ouverte pour le Proche-Orient et le monde entier». En ce Noël cette année, le Saint-Père exhorte à «penser à la Terre Sainte».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici