Angélus: «annoncer l'Évangile, c'est être plus heureux en aidant les autres à être heureux»
Olivier Bonnel-Cité du Vatican
C'est sous un généreux soleil d'hiver que le Pape François a récité la prière de l'Angélus ce dimanche 21 janvier devant de nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre. Avant cela, le Souverain pontife est revenu sur la vocation des premiers disciples racontée par Saint-Marc (Mc 1, 14-20). L'appel à la mission est l'une des premières choses que Jésus fait au début de sa vie publique. L'appel à la mission est un moment fondateur. «Cela nous dit quelque chose d'important, a expliqué François: le Seigneur aime nous impliquer dans son œuvre de salut, il veut que nous soyons actifs avec lui, responsables et protagonistes».
La patience à l'égard des disciples
Le Pape a invité à regarder la patience dont Jésus «a fait preuve à l'égard de ses disciples : souvent, ils ne comprenaient pas ses paroles (cf. Lc 9, 51-56), parfois ils ne s'entendaient pas entre eux (cf. Mc 10, 41), pendant longtemps ils n'ont pas pu accepter des aspects essentiels de sa prédication, comme le service». Nous sommes tous pécheurs mais pourtant Jésus continue de croire en nous, a t-il aujouté.
«Apporter à tous le salut de Dieu a été le plus grand bonheur de Jésus, sa mission, sa nourriture, a poursuivi l’évêque de Rome, dans chaque parole et dans chaque action par lesquelles nous nous unissons à Lui, dans la belle aventure de donner l'amour, la lumière et la joie se multiplient (cf. Is 9,2) : non seulement autour de nous, mais aussi en nous».
Annoncer l'Évangile n'est pas perdre son temps
«Annoncer l'Évangile n'est donc pas du temps perdu : c'est être plus heureux en aidant les autres à être heureux » ; c'est se libérer en aidant les autres à être libres a encore expliqué François, c'est se libérer en aidant les autres à être libres ; c'est devenir meilleur en aidant les autres à être meilleurs!». Comme souvent, le Pape a invité les fidèles à l'introspection en leur posant plusieurs questions: «est-ce que je m'arrête de temps en temps pour me rappeler la joie qui a grandi en moi et autour de moi lorsque j'ai accepté l'appel à connaître et à témoigner de Jésus ? Et quand je prie, est-ce que je remercie le Seigneur de m'avoir appelé à rendre les autres heureux ? Enfin, est-ce que je souhaite faire goûter à quelqu'un, à travers mon témoignage et ma joie, combien il est beau d'aimer Jésus ?»
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