Le Pape François présent aux funérailles du cardinal Cordes
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Le Pape François, 27 cardinaux, dont le secrétaire d'État Pietro Parolin, de nombreux évêques et prêtres, le cortège pour accompagner le cercueil du cardinal allemand Paul Josef Cordes était très long lors de la procession dans la basilique Saint-Pierre de Rome ce lundi 18 mars.
Aimé et estimé, le cardinal Cordes l'était avant tout par les jeunes auxquels il prêtait attention depuis l'époque où il fonda le centre San Lorenzo d'où naquit l'initiative d'organiser une rencontre internationale de jeunes à Rome à l'occasion de la solennité des Rameaux en 1984. La rencontre fut l’embryon de ce qui deviendrait plus tard, sur l'intuition missionnaire de saint Jean-Paul II et sous l'impulsion du cardinal Eduardo Pironio, les Journées Mondiales de la Jeunesse.
Un homme d'une authentique spiritualité
Le cardinal allemand a également été vice-président du Conseil Pontifical pour les Laïcs, puis de Cor Unum. Une mission au cours de laquelle «il a communiqué l'amour et la tendresse du Christ» écrivait le Pape dans son télégramme de condoléances ce samedi 16 mars. François a également souligné que Paul Josef Cordes «n'a pas ménagé ses efforts pour témoigner de la sollicitude paternelle du Pape pour les plus pauvres».
Au cours de l’homélie, le doyen du Collège des cardinaux, le cardinal Giovanni Battista Re a salué la mémoire de ce serviteur du Saint-Siège, créé cardinal par son compatriote le Pape Benoit XVI en 2007.
«Alors que ses énergies déclinaient, il avait accueilli son crépuscule avec une grande sérénité, faisant preuve d'une authentique spiritualité» a-t-il expliqué. «Pour le croyant, la réalité de la mort est le passage de ce monde à la maison du Père pour jouir de l'immensité de son amour» a poursuivi le cardinal Re.
La main de Dieu
Tout au long de sa vie, le cardinal Cordes a assuré avoir été guidé par Dieu. Ainsi, avait-il écrit dans son testament spirituel: «Un regard rétrospectif sur mon histoire de foi me convainc qu'elle n'est pas le fruit du hasard ou de mon intervention».
À la fin de la messe, le Pape a présidé le rite de l'Ultima commendatio et Valedictio, la «recommandation» et l'«adieu», traditionnellement prononcés à la fin de chaque enterrement.
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