Les Semaines sociales brésiliennes, chemin vers une «Église sortante»

Vatican News

Jusqu’au 22 mars, la VIe édition de la Semaine sociale brésilienne se tient à Brasilia à l’initiative de la Commission épiscopale pastorale pour l'action socio-transformatrice de la Conférence nationale des évêques brésiliens (CNBB).

Briser les murs de l’indifférence

Dans un message, le Pape François a assuré les participants de sa proximité et de ses prières pour le bon déroulement de la rencontre, centrée sur le thème: «Le Brésil que nous voulons, le bien-vivre des peuples».

Le Saint-Père a salué l’engagement des Semaines sociales depuis leur première édition de 1991 à «briser les murs du mépris et de l'indifférence, en accompagnant les plus pauvres et ceux privés de leurs droits fondamentaux dans leur lutte pour la terre, le logement et le travail». En 2021, 30% de la population du pays, soit environ 63 millions de personnes, étaient considérées comme pauvres car bénéficiant d'un revenu inférieur au seuil international de pauvreté de 5,50 USD par jour.

Les Semaines sociales brésiliennes, soutien des initiatives du Pape

François a ensuite remercié les Semaines sociales brésiliennes d’avoir été très actives dans la promotion de plusieurs de ses propres initiatives. D’abord, sur l’attention particulière du Pape portée à la Maison Commune, l’Église brésilienne a créé l’«Articulation brésilienne pour l’économie de François et de Claire». Il s'agit d'une série d’initiatives basées sur les principes fondamentaux d'une nouvelle économie répondant à l’appel du Pape.

Ensuite, le Pape s’est réjoui des réponses proposées par les Semaines sociales au Brésil à propos de son appel en 2014 aux participants de la Rencontre mondiale des mouvements populaires. Il avait alors insisté pour que ces mouvements d’Église travaillent à apporter trois choses aux plus pauvres: «terre, maison et travail».

En conclusion, le Saint-Père a rappelé l’Évangile de Matthieu (25,40): «chaque fois que vous le faites à l'un des plus petits de mes frères, c'est à moi que vous le faites».