François: la vertu et la science, deux choses à enseigner aux séminaristes

Myriam Sandouno – Cité du Vatican

À la veille de la célébration du 4e dimanche de Pâques, du Bon pasteur, et de la 61ème Journée mondiale de prière pour les vocations, le Souverain pontife a accueilli le 20 avril les membres des communautés du Séminaire métropolitain et du Séminaire "Redemptoris Mater" de Séville, accompagnés de leur archevêque, Mgr José Ángel Saiz Meneses.

Aspirer à devenir des prêtres complets

Le Pape, dans son discours, s’est dit heureux de rencontrer ces séminaristes, qui ont reçu un appel du Seigneur et, qui avec l'aide des formateurs, se préparent à être des pasteurs selon le cœur du Christ. Un chemin de configuration avec Jésus Bon Pasteur, a indiqué François, qui doit se faire en prenant soin de quatre aspects: la vie spirituelle, l'étude, la vie communautaire et l'activité apostolique, pour «devenir des prêtres complets et répondre à la vocation reçue, dans le don total de soi à Dieu et à nos frères, en particulier à ceux qui souffrent le plus».

Science et vertu

À cette occasion, l’évêque de Rome est revenu sur la figure de l'un des nombreux saints pasteurs que l’Andalousie a eu dans son histoire, celle du bienheureux cardinal Marcelo Spínola y Maestre. Ce bienheureux, maître des prêtres, disait: «La vertu et la science sont les deux choses qu'il faut enseigner de préférence aux aspirants au sacerdoce», car «la science sans la vertu gonfle et n'édifie pas, et la vertu sans la science édifie mais n'instruit pas». Cela signifie, a expliqué le Pape, que tout -la prière, l'étude, la fraternité, la mission- doit être uni.

La joie de l’Évangile

Au terme de son discours, il a souhaité aux séminaristes venus d’Espagne, de «profiter au maximum de ce temps intense de formation, avec le cœur tourné vers Dieu, les mains ouvertes», et «un grand sourire pour transmettre la joie de l'Évangile à tous ceux que vous rencontrerez».