Proximité du Pape pour les victimes de Papouasie-Nouvelle-Guinée
Vatican News
Le Pape François exprime sa «profonde douleur» après la tragédie qui a frappé la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les 23 et le 24 mai, un glissement de terrain dans la province d'Enga a emporté des dizaines de maisons et quelques villages et a causé jusqu'à présent la mort de plus de 2 000 personnes ensevelies sous terre.
Dans un télégramme signé par le cardinal secrétaire d'État, Pietro Parolin, et adressé à Mgr Mauro Lalli, nonce apostolique dans ce pays du Pacifique-sud que le souverain pontife visitera en septembre prochain, le Pape François assure «sa proximité spirituelle» à tous ceux qui sont touchés par cette catastrophe. Il y prie pour les morts et «pour ceux qui pleurent leur perte»; il assure également des prières pour les opérations de sauvetage en cours «des nombreuses personnes disparues». François encourage également les autorités civiles et le personnel d'urgence à poursuivre leurs efforts de sauvetage. Pour tous, François invoque «les bénédictions divines de consolation et de force».
Des opérations de secours complexes
Ce lundi, les autorités du pays appellent à l’aide internationale mais la situation sur place, tant politique que logistique, est difficile et ne facilite pas les opérations.
Il y a tout d’abord le lieu même où la catastrophe a eu lieu, dans le centre de la principale île de l’archipel, dans la province d’Enga. Un pan du mont Mungalo, recouvert d’une forêt dense, s’est effondré à cause de fortes pluies des dernières semaines. La hauteur des déblais peut atteindre huit mètres, bien trop pour les maigres moyens des villageois alentours et des secours. Ces derniers attendent les excavateurs mécaniques que leur ont promis l’entreprise gérant la mine d’or voisine de Porgera, à 2000 mètres d’altitude.
Face à l’ampleur du désastre qui a emporté des dizaines de maisons, des bâtiments et des jardins vivriers, les autorités locales comptent sur le soutien de la communauté internationale.
L’ONU organise une réunion ce mardi matin pour coordonner l’aide, l’OMS est prête à intervenir. La Chine, les Etats-Unis, la France entre autres, ont également offert leur aide. Mais reste à l’acheminer par l’unique route de la région qui traverse une zone secouée par des violences tribales. Parmi les victimes du glissement de terrain, figurent d’ailleurs sans doute des personnes déplacées à cause de ces affrontements et qui avaient trouvé refuge dans le village emporté.
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