François aux scouts: fraternité et service aux pauvres

Tiziana Campisi - Cité du Vatican

Que l'Association des Guides et Scouts catholiques italiens (Agesci) soit «un gymnase de la vie chrétienne, une occasion de communion fraternelle, une école de service aux autres, en particulier aux plus défavorisés et aux plus nécessiteux»: c'est la recommandation que François adresse dans un message aux 18 000 participants à la rencontre communautaire des responsables de l’Agesci qui se termine ce dimanche à Vérone. «Ne vous laissez pas paralyser par les difficultés, mais partez toujours à la recherche du projet que Dieu a pour chacun», encourage le Pape, qui exhorte les guides et chefs scouts à puiser «un nouvel enthousiasme dans la foi en Jésus, maître et ami, pour poursuivre avec joie le chemin humain et spirituel au sein de l'Église, en témoignant de l'Évangile dans la société».

L'engagement éducatif exige une formation de qualité

Dans le texte, le Souverain pontife souligne la délicatesse de «l'engagement éducatif» des chefs scouts «envers les garçons, les adolescents et les jeunes qui doivent être accompagnés avec sagesse et soutenus avec affection». Cela requiert une «formation de qualité» et une «disposition à l'écoute et à l'empathie avec les autres, comme un domaine dans lequel l'évangélisation germe et porte du fruit». Dans la pratique, il faut développer «la capacité d'écoute et l'art du dialogue», indique le Pape, qui naissent d'une «vie de prière, où l'on entre en dialogue avec le Seigneur, où l'on s'arrête en sa présence pour apprendre de lui l'art de l'amour qui se donne», afin que l'existence entre peu à peu «en harmonie avec le cœur du Maître».

On éduque par la vie plus que par les mots

François rappelle que «Jésus savait se rendre présent ou absent, il savait quand c'était le moment de corriger ou le moment de louer, d'accompagner ou l'occasion d'envoyer et de laisser les Apôtres relever le défi missionnaire», et que grâce à ces «interventions formatrices» les disciples ont configuré «peu à peu, leur vie à celle du Seigneur». Enfin, le successeur de Pierre souligne que les formateurs éduquent avant tout «avec leur vie, plus qu'avec des mots» et que, par conséquent, leur «croissance humaine et spirituelle constante» est «fondamentale» pour un «service aux jeunes générations» efficace.