Le Pape confie les souffrances du Proche-Orient à Marie, Reine de la Paix
Delphine Allaire – Cité du Vatican
«À Marie Reine de la Paix, que nous contemplons aujourd'hui dans la gloire du Paradis, je voudrais encore une fois confier les angoisses et les peines des peuples qui, dans tant de parties du monde, souffrent de tensions sociales et de guerres», a déclaré le Pape depuis le fenêtre des appartements pontificaux en ce jeudi 15 août.
Pour la solennité de l’Assomption, le Souverain pontife a confié penser en particulier à l'Ukraine martyrisée, au Proche-Orient, à la Palestine, à Israël, au Soudan et à la Birmanie. «Que notre Mère du Ciel obtienne pour tous la consolation et un avenir de sérénité et de concorde!», a souhaité l’évêque de Rome.
«Tout mettre en œuvre pour que le conflit ne s'élargisse pas»
Alors que des discussions doivent se tenir jeudi au Qatar en vue d'une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza éprouvée depuis dix mois, le Pape a affirmé suivre «avec inquiétude […] la très grave situation humanitaire» dans l’enclave palestinienne. François appelle une fois de plus à un cessez-le-feu sur tous les fronts, à la libération des otages et à l'aide à la population épuisée. «J'encourage chacun à tout mettre en œuvre pour que le conflit ne s'élargisse pas et à poursuivre les voies de la négociation afin que cette tragédie prenne fin rapidement! Ne l'oublions pas: la guerre est une défaite», a répété le Successeur de Pierre.
Les discussions à Doha
Ce nouveau cycle de négociations indirectes à Doha se tient à l'appel des médiateurs: Qatar, Etats-Unis et Égypte. Ces discussions en vue d'un cessez-le-feu se basent sur un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden. Une première phase prévoit une trêve de six semaines, accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, et de la libération d'otages -enlevés lors de l'attaque du Hamas- contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Elles se tiennent en présence du directeur de la CIA, William Burns, selon une source américaine citée par l’AFP, ainsi que des chefs du Mossad, le service de renseignement israélien, et du Shin Bet, le service de sécurité intérieure, selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
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