Angélus: être fort en donnant aux plus faibles
Vatican News
Plus d’une semaine après son retour d’Asie et d’Océanie, François a retrouvé une foule dense de pèlerins place Saint-Pierre pour commenter l’Évangile du jour (Mc 9, 30-37), «Le Fils de l’homme, est livré aux mains des hommes; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera» (v. 31).
Le Souverain pontife a d’abord critiqué le comportement des disciples, qui lorsque que Jésus leur demande de quoi parlent-ils, restent muets, «Faisons attention à ce silence: les disciples se taisent parce qu'ils discutaient pour savoir qui était le plus grand (cf. v. 34). Quel contraste avec les paroles du Seigneur !»
Les disciples, a continué François, se retrouvent la bouche fermée «par la honte», «comme auparavant l'orgueil leur avait fermé le cœur». C’est à ce moment-là qu’intervient la parole décisive de Jésus, qui «renouvelle notre mode de vie», a estimé le Pape: «Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier». Une phrase qui enseigne que «le vrai pouvoir ne réside pas dans la domination du plus fort, mais dans l'attention aux plus faibles.»
Reconnaitre le visage de Jésus dans les petits
Le pouvoir fait oublier que «nous sommes vivants parce que nous avons été accueillis», a poursuivi le Successeur de Pierre.
Comme à son habitude, François a terminé en invitant son auditoire à s’interroger, «sais-je reconnaître le visage de Jésus dans les petits? Est-ce que je prends soin de mon prochain, en le servant avec générosité? Et inversement, est-ce que je remercie ceux qui prennent soin de moi?».
Appel après l'Angélus
Après la prière de l'Angélus, François a invité à prier pour l'Ukraine «tourmentée», la Palestine, Israël, la Birmanie et les nombreux pays en guerre. Il a aussi demandé un engagement concret en faveur des conditions de vie des détenus, car «chacun peut commettre des erreurs», mais doit pouvoir «reprendre une vie honnête par la suite».
François a également fait part de sa tristesse après l’assassinat au Honduras de Juan Antonio López le 14 septembre dernier. Le défenseur de l'environnement et membre du réseau ecclésial mésoaméricain (REMAM) a été assassiné après avoir assisté à une célébration eucharistique. Un crime condamné par la Conférence épiscopale du Honduras et le Conseil épiscopal latino-américain. François s’est dit proche de «ceux qui voient leurs droits élémentaires bafoués» et de ceux qui travaillent «pour le bien commun en réponse au cri des pauvres et de la terre».
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