Le Pape réaffirme l'importance de préserver le statu quo de Jérusalem
Olivier Bonnel - Cité du Vatican
Après la prière de l'Angélus devant les fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre ce dimanche, le Pape François a tenu à partager une nouvelle fois sa préoccupation devant la guerre qui se poursuit au Proche-Orient. «Une fois encore, je pense avec inquiétude au conflit entre la Palestine et Israël, qui menace de s'étendre à d'autres villes palestiniennes» a-t-il lancé depuis la fenêtre du palais apostolique. Depuis mercredi dernier l'armée israélienne mène des raids sur plusieurs villes et camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie et au moins 22 personnes ont été tuées. L'armée israélienne évoque des "opérations antiterroristes". 3 policiers israéliens ont par ailleurs été tués ce dimanche 1er septembre selon l'AFP.
Face à cette spirale sans fin de violence, le Souverain pontife a une nouvelle fois lancé un appel pour que les négociations -entre Israël, le Hamas et les pays médiateurs- se poursuivent, que le bruit des armes cesse et que les otages israéliens soient libérés. Un appel alors que l'armée israélienne a annoncé ce dimanche 1er septembre avoir identifié le corps de 6 otages. Parmi eux figure l'israélo-américain Hersh Goldberg-Polin dont la mère Rachel avait rencontré le Pape au Vatican et l'avait remercié pour ses multiples appels.
Jérusalem, un lieu de rencontre
François a aussi renouvelé son souhait que l'aide humanitaire soit acheminée dans la bande de Gaza «où tant de maladies, dont la poliomyélite, se propagent également» a-t-il regretté. Lors de son appel, l’évêque de Rome est revenu également sur la nécessité de préserver Jérusalem comme lieu de rencontre et de paix. «Que la paix règne en Terre sainte, que la paix règne à Jérusalem! Que la ville sainte soit un lieu de rencontre où les chrétiens, les juifs et les musulmans se sentent respectés et accueillis, a-t-il souhaité, et que personne ne remette en question le statu quo dans leurs lieux saints respectifs»
Ce n'est pas la première fois que le Pape s'inquiète de la menace sur le statu quo de la ville sainte, régulièrement remis en cause, notamment par certains ministres israéliens d'extrême-droite. En 2017, il s'en était ému alors que le président américain Donald Trump était sur le point d'y transférer l'ambassade des États-Unis.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici