François appelle à un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts
Christian Losambe, SJ – Cité du Vatican
Demain, lundi 7 septembre, cela fera un an que l'attaque terroriste a été perpétrée contre le peuple israélien, auquel le Pape François a réitéré sa proximité spirituelle. «N'oublions pas qu'il y a encore de nombreux otages à Gaza, dont je demande la libération immédiate». C’est le vibrant appel du Saint-Père qui a retenti devant les milliers de fidèles et pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, après la première prière de l’Angélus de ce mois d’octobre. Cette guerre a déclenché, en effet, des violences et des tensions qui se sont aggravées ces dernières semaines, avec les attaques de l'Iran contre Israël et l'escalade au Liban, où il n'y a pas vingt-quatre heures, des raids sur des villes et des villages du sud du pays ont tué 23 personnes et en ont blessé 93 autres. Un scénario angoissant et bouleversant. Dans ces multiples «actions militaires destructrices qui continuent d'affecter la population palestinienne», les plus touchés sont pour la plupart «des civils innocents, des personnes qui doivent recevoir toute l'aide humanitaire dont elles ont besoin», a fustigé le Pape.
Toutes les nations ont droit d’exister en paix
Ainsi, le Saint-Père a une fois de plus appelé à un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts, y compris au Liban. «Prions pour les Libanais, en particulier pour les habitants du sud, qui sont contraints de quitter leurs villages», a-t-il invité. Le Saint-Père a également appelé la Communauté internationale à mettre fin à la spirale de la vengeance et à arrêter toute nouvelle attaque, «comme celle menée par l'Iran il y a quelques jours, qui pourrait plonger la région dans une guerre encore plus grande». Une occasion pour lui de marteler sur le fait que «toutes les nations ont le droit d'exister en paix et en sécurité, et leurs territoires ne doivent pas être attaqués ou envahis; la souveraineté doit être respectée et garantie par le dialogue et la paix, et non par la haine et la guerre».
Élever les supplications en ces moments tristes de guerres et de conflits
Dans cette situation, a fait savoir l’évêque de Rome, «la prière est plus que jamais nécessaire». Tel qu’annoncé au cours de la messe d’ouverture de la seconde session de la 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, François a rappelé que «nous nous rendrons tous à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour invoquer l'intercession de la Mère de Dieu, et demain sera une journée de prière et de jeûne pour la paix dans le monde. Unissons-nous à la force du Bien contre les complots diaboliques de la guerre».
Le Saint-Père a également exprimé sa proximité aux populations de la Bosnie-Herzégovine touchées par les inondations. «Que le Seigneur accueille les morts, réconforte leurs familles et soutienne ces communautés», a-t-il prié.
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