À Deir el Balah, dans le centre d ela Bande de Gaza, le 22 octobre. À Deir el Balah, dans le centre d ela Bande de Gaza, le 22 octobre.   (AFP or licensors)

Le Pape dénonce des «attaques inhumaines» en Palestine

À l'issue de l'audience générale ce mercredi 23 octobre, le Souverain pontife a lancé un nouvel appel à la paix au Proche-Orient et a aussi déploré les morts en Ukraine.

Olivier Bonnel - Cité du Vatican

Après avoir prononcé sa catéchèse lors de l'audience générale, le Pape François a lancé un nouvel appel devant les fidèles, place Saint-Pierre, pour faire taire le bruit des armes, en Ukraine comme au Proche-Orient. Le Souverain pontife a une nouvelle fois dénoncé la folie de la guerre. 

«Frères et sœurs, prions pour la paix! Aujourd'hui, tôt ce matin, j'ai reçu les statistiques concernant les morts en Ukraine: c'est terrible!» a-t-il confié. «La guerre ne pardonne pas, la guerre est une défaite dès le début». Alors qu'aucun signe ne permet d'espérer en une trêve proche sur le terrain ukrainien comme dans la bande de Gaza ou d'autres théâtres de guerre, le Pape a exhorté à «prier le Seigneur pour la paix, qu'il donne la paix à tous, à chacun d'entre nous». Comme l'Ukraine, François a invité à ne pas oublier «toutes les nations en guerre», telle que la Birmanie. Mais son regard s'est aussi une nouvelle fois tourné vers le Proche-Orient. «N'oublions pas la Palestine, qui subit des attaques inhumaines; n'oublions pas Israël» a-t-il recommandé.

Impuissance diplomatique

Des mots qui résonnent alors que la diplomatie internationale peine à faire pression sur les belligérants pour qu'un cessez-le-feu soit trouvé. Lors d'une nouvelle tournée dans la région, le Secrétaire d'État américain Anthony Blinken avait exhorté le 22 octobre le premier ministre Benyamin Netanyahou à «saisir l'opportunité» de la mort de Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza pour mettre un terme à la guerre. Le président iranien Massoud Pezeshkian a lui exhorté ce mercredi les pays membres des Brics (Russie, Chine, Iran, Arabie Saoudite, Egypte, Emirats, Ethiopie), réunis à Kazan, à aider à «mettre fin à la guerre» à Gaza et au Liban. 

Toujours soumise à un blocus total dans le nord de l'enclave palestinienne, la population gazaouie vit elle, dans des conditions humanitaires catastrophiques et dans la peur des raids quotidiens de l'armée israélienne. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé ce mercredi reporter une nouvelle campagne de vaccination contre la polio dans le nord de la Bande de Gaza en raisons des bombardements intensifs.


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23 octobre 2024, 15:04