Angélus: si tout passe, le Christ reste
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
S’appuyant sur l'Évangile du jour tiré de l'Évangile selon Saint Marc, dans lequel Jésus décrit une grande tribulation, le Pape s’est focalisé sur deux aspects: «ce qui passe et ce qui reste».
Commençant par «ce qui passe», François a relevé que «dans certaines circonstances de notre vie, lorsque nous traversons une crise ou que nous connaissons un échec», ou «lorsque nous voyons autour de nous la douleur causée par les guerres, la violence, les catastrophes naturelles», il y a le sentiment que tout a une fin. Et «nous sentons que même les plus belles choses passent». Cependant, a-t-il poursuivi, «les crises et les échecs, bien que douloureux, sont importants, parce qu'ils nous enseignent à donner à chaque chose son juste poids, à ne pas lier notre cœur aux réalités de ce monde, parce qu'elles passeront: elles sont destinées à passer».
«Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas» (Mc 13, 31)
Tout passe, mais les paroles de Jésus ne passent pas: elles demeurent éternellement, a rappelé François. Le Christ «nous invite donc à faire confiance à l'Évangile, qui contient une promesse de salut et d'éternité, et à ne plus vivre dans l'angoisse de la mort. Car si tout passe, le Christ reste».
Le Pape a ensuite souligné qu’en Jésus, «nous retrouverons un jour les choses et les personnes qui sont passées et qui nous ont accompagnés dans notre existence terrestre». À la lumière de cette promesse de résurrection, le Souverain pontife a expliqué que chaque réalité prend un sens nouveau: «tout meurt et nous aussi nous mourrons un jour, mais nous ne perdrons rien de ce que nous avons construit et aimé, parce que la mort sera le début d'une vie nouvelle».
Se lier aux paroles du Seigneur
Même dans les tribulations, les crises, les échecs, a dit le Pape, «l'Évangile nous invite à regarder la vie et l'histoire sans crainte de perdre ce qui s'achève, mais avec joie pour ce qui reste: Dieu nous prépare un avenir de vie et de joie». Il convient ainsi de se demander donc: «sommes-nous liés aux choses de la terre, qui passent vite, ou aux paroles du Seigneur, qui restent et nous guident vers l'éternité», a ainsi terminé François.
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