Avec les séminaristes espagnols, François définit la proximité avec Dieu

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«Bonne journée. Comme vous êtes silencieux !» C'est par ces mots que le Pape François a salué un groupe de séminaristes de Tolède, en Espagne. Il leur a demandé en plaisantant s'ils se rendaient à Rome pour faire du tourisme ou pour faire pénitence.

François a exhorté les évêques, les formateurs, le personnel et les séminaristes présents à favoriser la proximité avec quatre groupes de personnes. Tout d'abord, ils doivent être proches de Dieu, afin de «pouvoir trouver le Seigneur», le Pape qui les également invités à une proximité réciproque entre prêtres et évêques, «Un prêtre qui n'est pas proche de son évêque, a averti le Pape François, est boiteux et il lui manque quelque chose». Il a rappelé ensuite au groupe qu'ils doivent avoir un sens de la solidarité entre eux, «qui commence déjà au séminaire». Le dernier groupe dont les prêtres doivent être proches est celui des laïcs, «le peuple saint et fidèle de Dieu».

La richesse d'une spiritualité simple

«Il est toujours bon de regarder le peuple saint de Dieu dans sa spiritualité simple», a souligné le Pape, en rappelant les trois moments de la commémoration: la célébration de l'Eucharistie, l'exposition du Saint-Sacrement tout au long de la journée et, enfin, la procession.

Ces étapes rappellent «les éléments fondamentaux du sacerdoce auquel vous vous préparez», a expliqué François aux séminaristes. Avec la célébration de l'Eucharistie, «Jésus entre dans nos vies pour nous donner la preuve du plus grand amour» et «il nous appelle, en tant qu'Église, à nous rendre présents dans le sacerdoce et dans le peuple, dans le sacrement et dans la Parole: que le fait de l'avoir sur terre absorbe votre vie et votre cœur», a-t-il souhaité aux jeunes étudiants.

Ecouter sa voix dans le silence

Ensuite, lorsque le Seigneur reste exposé toute la journée dans l'ostensoir, il est temps, a souligné le Pape, «d'être seul avec Lui, d'écouter sa voix dans le silence, dans l'écoute de la Parole, dans le témoignage de foi de ceux qui prient à nos côtés».

Enfin, le Seigneur est porté en procession, «afin que nous le recevions pour le porter». Notre ministère, conclut-il, est précisément celui-ci: «accompagner le Christ vers son peuple, et le peuple vers le Christ». D'où l'invitation à «apprendre à marcher ensemble, dans l'espérance de la rencontre», sans «détourner le regard de celui qui nous conduit».