Effondrement meurtrier en Serbie: la douleur du Pape
Vatican News
Au moins 14 personnes sont mortes, vendredi 1er novembre, dans l’effondrement d’une partie d’un toit extérieur d’une gare de Novi Sad, dans le nord de la Serbie. Plus de trente autres personnes ont été blessées, dont trois grièvement.
Le Pape proche de la nation serbe
Le Pape a souhaité être proche du peuple serbe en écrivant un télégramme au président Aleksandar Vučić dans lequel il affirme sa proximité avec la nation en «ce moment difficile» et prier «en particulier pour les morts, leurs familles endeuillées et les blessés», les assurant de sa proximité spirituelle.
Le Saint-Père a ensuite invoqué «les bénédictions de guérison, de consolation et de paix de Dieu tout-puissant» sur «toutes les personnes touchées par cette tragédie».
Manifestations et arrestations
Mardi, quelque 20.000 personnes ont manifesté à Novi Sad pour protester contre la négligence et la corruption du gouvernement, qu'elles accusent d'être à l'origine de l'accident. La police a fait usage de gaz poivré pour disperser la foule.
Le ministre serbe des Transports, Goran Vesic, a démissionné lundi à la suite de l'incident. Son départ avait été l'une des premières demandes exprimées pendant les manifestations qui se sont succédées depuis vendredi.
L'opposition dénonce la corruption
Classée 104e sur 180 au classement de Transparency International, la Serbie, «connaît un déclin démocratique, son gouvernement autocratique utilisant des lois spéciales pour limiter la transparence des grands projets», soulignait l’ONG dans un rapport de janvier 2024.
Depuis vendredi, l'opposition dénonce la corruption qui entourerait, selon elle, une partie des projets en Serbie. Le drame de Novi Sad «est le résultat direct de la corruption, d'appels d'offres frauduleux et du copinage», a affirmé Ana Oreg, membre de l'opposition au Parlement élue sous l'étiquette du Mouvement des citoyens libres.
Mardi soir le président Vučić a promis que «quiconque a commis une erreur sera poursuivi». Plusieurs dizaines de personnes ont déjà été entendues dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Novi Sad.
Jusqu’ici, les causes de ce drame sont encore inconnues. Par ailleurs, la gare de Novi Sad avait rouvert en juillet après trois années de rénovation. Des travaux étaient encore en cours dans certaines parties de la station. La société des chemins de fer de Serbie a toutefois précisé que le toit extérieur qui s’est effondré n’avait pas fait partie des rénovations opérées dans la gare.
Avec AFP
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