Angélus: Gardez le cœur léger et éveillé pour recevoir le Christ
Alexandra Sirgant – Cité du Vatican
C’est sous le soleil éclatant d’un doux dimanche d’automne que le Pape François a enjoint les centaines de fidèles réunis place Saint-Pierre à ne pas se laisser décourager par les inquiétudes du quotidien et les catastrophes mondiales, mais à «relever la tête» et à «garder la cœur léger et éveillé». Cette invitation de Jésus est tirée de l’Évangile du jour (Lc 21, 25-28, 34-36), dans lequel Il adresse à ses disciples une parole d’espérance: «redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche» (v. 28). «Le souci du Maître, a expliqué François depuis la fenêtre des appartements pontificaux, est que leur cœur ne s'alourdisse pas (cf. v. 34) et qu'ils attendent avec vigilance la venue du Fils de l'homme».
Se redresser et relever la tête
«En effet, beaucoup de contemporains de Jésus, face aux événements catastrophiques qu'ils voient se produire autour d'eux-persécutions, conflits, catastrophes naturelles-sont saisis d'angoisse et pensent que la fin du monde est proche» a poursuivi le Saint-Père. Jésus invite les cœurs «alourdis par la peur» à se redresser et à relever la tête afin de «lire les événements à partir du plan de Dieu, qui opère le salut même dans les événements les plus dramatiques de l'histoire». Une recommandation que l’évêque de Rome encourage les fidèles à appliquer au contexte actuel, afin d’affronter «les inquiétudes, les peurs et les angoisses de notre vie personnelle ou [faire] face à ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui».
«Si les soucis alourdissent notre cœur et nous conduisent à nous refermer sur nous-mêmes, Jésus, en revanche, nous invite à relever la tête, à faire confiance à son amour qui veut nous sauver et qui se fait proche de nous dans toutes les situations de notre existence, à lui faire de la place pour retrouver l'espérance» a souligné le Pape argentin.
Élever le regard en ce temps de l’Avent
Le Souverain pontife a invité les fidèles à se poser plusieurs questions: «mon cœur est-il alourdi par la peur, par les soucis, par l'angoisse de l'avenir? Suis-je capable de regarder les événements quotidiens et les vicissitudes de l'histoire avec les yeux de Dieu, dans la prière, avec un horizon plus large? Ou bien est-ce que je me laisse envahir par le découragement?».
«Que ce temps de l'Avent soit une occasion précieuse d'élever notre regard vers Celui qui allège nos cœurs et nous soutient sur notre chemin» a-t-il conclu.
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