Pour le Pape, l'accueil des migrants est un travail en harmonie avec l'Évangile
Vatican News
«Le migrant doit être accueilli, accompagné, promu et intégré». Il s'agit d'un travail «en harmonie avec l'Évangile», qui «nous invite à faire du bien à tous et de manière particulière aux derniers, aux plus pauvres, aux plus abandonnés, aux malades, aux personnes en danger». Le Pape François l'a rappelé ce mercredi 12 décembre, lors de l'audience avec les membres de l'ONG "ResQ People Saving People". L'organisation italienne à but non lucratif qui se consacre au sauvetage et à l'assistance des migrants qui traversent la mer Méditerranée, et de ceux qui empruntent la route des Balkans. Une «action méritoire» pour laquelle François les a félicités au début de l'audience.
Une œuvre nécessaire
Le Pape s’est réjoui de l'action menée par l’association ResQ qui se donne pour objectif de sauver des vies humaines: «Des vies de personnes fuyant des lieux où sévissent de graves conflits, qui provoquent souvent des crises humanitaires et impliquent également la violation des droits humains fondamentaux».
«Le sauvetage de ceux qui risquent de sombrer dans des embarcations de fortune, tout comme le premier accueil de ceux qui arrivent en Europe au terme d'un long voyage semé d'embûches de toutes sortes, est un travail tout à fait nécessaire», lancé le Saint-Père.
Ne pas détourner le regard
Face au drame des migrants forcés, qui malheureusement devient parfois une tragédie, «vous n'êtes pas restés indifférents, mais vous vous êtes demandés: moi, nous, que pouvons-nous faire? Vous ne détournez pas le regard», a-t-il déclaré à ses hôtes. Cette attitude selon le Pape, repose sur «la conviction que chaque être humain est unique et que sa dignité est inviolable, quelle que soit sa nationalité, la couleur de sa peau, son opinion politique ou sa religion».
Malheureusement, bien souvent, ce n'est pas le cas et «de nombreuses vies sont exploitées, rejetées, maltraitées, réduites en esclavage». Et face à l'immensité et à la complexité du phénomène migratoire, les autorités civiles ne parviennent pas toujours à assumer pleinement leurs responsabilités.
Soulager la souffrance des migrants
Le Pape pour terminer, a salué «l'action de ceux qui ne se contentent pas d'observer, de critiquer de loin, mais qui s'impliquent, en offrant un peu de leur temps, de leur ingéniosité et de leurs ressources pour soulager la souffrance des migrants, pour les sauver, les accueillir et les intégrer».
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