François encourage des dominicaines enseignantes à être des messagères de joie
Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican
François a choisi de commenter les trois attitudes clé à l’origine de la fondation des sœurs dominicaines de l’Union Sainte Catherine de Sienne des Missionnaires de l'école, à savoir sainteté, préparation et affabilité.
Les religieuses, réunies en Chapitre général à l’occasion du centenaire de leur fondation en 1924 par Luigia Tincani, organisent leurs travaux autour de la compréhension du présent pour décider de l’avenir de l’Union. Pour le Pape, il s’agit «de donner des réponses créatives aux questions des hommes et des femmes de notre temps, en particulier ceux qui sont indifférents à la foi et ceux qui en sont éloignés, par la promotion d'un humanisme chrétien». Et les trois attitudes commentées par le Saint-Père, balisent ce parcours.
Sainteté
Si la «sainteté», première attitude, peut effrayer «au point que nous avons souvent du mal à nous l'appliquer à nous-mêmes», commente l’évêque de Rome, elle reste «le but essentiel de notre vie». Il est fondamental qu’à la suite du Christ et comme personnes consacrées, les religieuses restent ancrées dans les fondements de la vie sacramentelle, l’écoute et la médication de la Parole de Dieu, la prière et la vie communautaire, pour le Saint-Père. Ce sont ces fondements qui permettront que «votre apostolat soit solide et riche de fruits».
Préparation et affabilité
À la «préparation», seconde attitude, François associe le terme «professionalisme» pour souligner la nécessité d’un «approfondissement continu de ses propres connaissances et compétences», l’importance de l’étude, de la confrontation personnelle et du partage fraternel «des vérités apprises», dans le but de rester ouvert et disponible au dialogue avec tous. À ce stade, c’est l’affabilité, la troisième attitude, qui prend le relai. Cette fois, en se référant à la lettre de Saint Paul aux Philippiens, François y associe la joie. C’est même «une mission urgente», pour le Souverain Pontife, car le monde d’aujourd’hui, qui expose des «rires préenregistrés et des stéréotypes superficiels», a besoin d’une joie authentique, «celle qui naît quand on est en communion avec Dieu, avec soi-même et avec les autres, et que l'on sait savourer la beauté et la bonté de chaque créature».
Les religieuses, présentes en Italie, en Pologne, en Inde et au Pakistan, sont engagées dans l’enseignement et l’accompagnement des jeunes. «L’école est une mission, ne l’oubliez pas», leur a lancé le Successeur de Pierre les encourageant à poursuivre leurs activités dans ce domaine et les exhortant à être des «messagères» d’affabilité et de joie.
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