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Un officier kényan en patrouille dans Port-au-Prince, capitale haïtienne. Un officier kényan en patrouille dans Port-au-Prince, capitale haïtienne.  

Haïti: violence et insécurité malgré la présence kényane

Les 70 morts dans une récente attaque d'une bande armée à Port Sondé montrent à quel point la violence perdure en Haïti. Les soldats kényans de la force des Nations unies qui appuient la police et l'armée haïtienne ne parviennent pas à reprendre le contrôle de la situation. Le gouvernement de Port-au-Prince demande des renforts pour espérer renverser la situation.

Entretien réalisé par Myriam Sandouno - Cité du Vatican 

En Haïti, la violence des gangs persiste malgré la présence de la Mission multinationale d’appui à la sécurité, composée essentiellement de policiers kenyans. La psychose règne toujours après une énième attaque meurtrière d’un gang, la plus récente a été commise à Pont Sondé à une centaine de kilomètres de la capitale Port-au-Prince. Au moins 70 personnes ont été tuées selon l’ONU. Parmi les victimes on compte environ dix femmes et trois nourrissons.

Face à cette situation d’insécurité qui perdure, le premier ministre haïtien Garry Conille espère obtenir une aide supplémentaire de contingents de policiers du côté du Kenya contre les groupes armés; mais aussi des Émirats Arabes Unis dans le cadre de partenariats d’assistance technique dans les domaines sécuritaires.

Entretien sur la situation dans ce pays des Caraïbes avec Jean-Marie Théodat, maître de conférences en géographie à l’université Panthéon-Sorbonne.

08 octobre 2024