Recherche

Une victime des mines antipersonnel en Birmanie. Une victime des mines antipersonnel en Birmanie.   (AFP or licensors) Les dossiers de Radio Vatican

Birmanie: la population victime des mines antipersonnel

Plus de 1000 personnes touchées par des mines antipersonnel en Birmanie en 2024, alors que le conflit entre la junte militaire et les groupes ethniques armés se poursuit. Johanna Chardonnieras, coordinatrice d'Info Birmanie, analyse le problème du minage dans ce pays d'Asie.

Entretien réalisé par Jean-Benoît Harel - Cité du Vatican

Le Cambodge accueille depuis le début de la semaine la 5eme conférence de la Convention d'Ottawa signé en 1997. Ce texte bannit certes la production et l'utilisation des mines antipersonnel dans le monde mais pourtant, des engins de morts qui peuvent exploser des années après avoir été disséminés, sont encore présents par millions à travers la planète.

Cette année 2024, alors que le nombres de victimes baissait depuis une quinzaine d'années, plus de 5700 personnes ont été victimes de ces armes, dont une écrasante majorité de civils (84%).

Non loin du Cambodge, c'est la Birmanie qui obtient le triste record du pays avec le plus de morts par mine antipersonnel.

Le pays est le théâtre d'affrontements entre la junte militaire arrivé au pouvoir par la force en février 2021 et de nombreux groupes armés rebelles. Chacun des deux camps utilisent ces mines afin de déstabiliser l'adversaire, mais c'est la population qui en pâtit le plus comme l'explique Johanna Chardonnieras, coordinatrice d'Info Birmanie, une association qui œuvre pour la promotion de la paix et des droits humains dans le pays. Entretien.

28 novembre 2024