Journée mondiale des pauvres: une sœur camerounaise témoigne
Entretien - Ce dimanche 19 novembre 2017, à l’appel du Pape François, l’Eglise célèbre la première journée mondiale des pauvres. Le Saint-Père présidera la messe à 10 heures dans la basilique Saint-Pierre, entouré de 4000 personnes défavorisées, venues de France de Pologne ou encore de Belgique. Cette messe sera suivie d’un grand repas partagé dans le hall de la salle Paul VI avec ces personnes marquées par la grande précarité. «N’aimons pas en paroles, mais par des actes» écrivait le Pape dans sa lettre publiée à l’occasion de cette journée, le 13 juin dernier.
«Ne pensons pas aux pauvres uniquement comme destinataires d’une bonne action de volontariat à faire une fois par semaine, ou encore moins de gestes improvisés de bonne volonté pour apaiser notre conscience, écrit encore le Saint-Père dans ce message, mais plutôt comme une vraie rencontre avec le Christ».
Cette Journée mondiale des pauvres a été lancée par le pape François, le 13 novembre 2016, après le Jubilé des sans-abri organisé par l’association Fratello, à la fin de l’Année de la miséricorde. C'est dans sa lettre de conclusion de cette année sainte, Misericordia et misera, que le Pape a annoncé sa décision d’instaurer cette journée.
Les formes de pauvreté sont innombrables, mais la perception d’un continent à l’autre n’est pas la même. Sœur Jacqueline Ngo Ndouga est membre de la congrégation des sœurs servantes de Marie. Cette sage-femme est responsable du dispensaire Jean-Paul II de Douala, au Cameroun. Elle revient sur son travail simple auprès des plus vulnérables et nous confie ce que signifie pour elle cette journée mondiale des pauvres.
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