Les évêques chiliens bientôt au Vatican pour parler des abus sexuels
L’épiscopat chilien se dit également conscient que les abus restent une «plaie ouverte dans le cœur des victimes et du peuple de Dieu», nonobstant les actions entreprises par l’Eglise au cours de ces dernières années.
Le Saint-Père a convoqué les évêques au Vatican, du 14 au 17 mai, afin de parler des conclusions de la récente visite de Mgr Scicluna au Chili. L’archevêque maltais, réputé pour sa fermeté et sa rigueur dans la gestion des abus sexuels, avait été mandaté par le Souverain Pontife en février dernier afin d’enquêter sur Mgr Barros, évêque d’Osorno, accusé d’avoir couvert les agissements du père Fernando Karadima.
Après avoir pris connaissance des nombreux témoignages recueillis par Mgr Scicluna, aux Etats-Unis et au Chili, François, dans une lettre, avait convié les évêques à ouvrir un dialogue «ouvert et fraternel», et à discerner ensemble, «les mesures à court, moyen et long terme qui doivent être prises pour rétablir la communion ecclésiale au Chili, dans l’objectif de réparer autant que possible les méfaits de ce scandale et de rétablir la justice». «C’est avec humilité et espérance que nous répondons à l’appel du successeur de Pierre», écrivent les évêques dans cette note reprise par l’agence italienne SIR.
Les évêques saluent par ailleurs la récente rencontre survenue au Vatican entre le Pape et trois des victimes chiliennes de Fernando Karadima. «L’attitude d’accueil du pape François constitue un exemple et nous montre le chemin que l’Eglise chilienne est appelée à suivre face aux accusations d’abus de confiance, d’abus sexuels, et en définitive, face à tout type d’abus de pouvoir qui peuvent apparaitre au sein des communautés ecclésiales».
En conclusion, les évêques appellent tous les fidèles du pays à accompagner cette rencontre déterminante par leurs prières au Dieu de vie et de vérité.
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