Le regard de Mgr Bafouakouahou sur le synode
Entretien réalisé par Olivier Bonnel-Cité du Vatican
C’était une première synthèse très attendue, un document lu ce mardi matin par le cardinal Sergio Da Rocha, rapporteur spécial du synode. Un texte dont les rédacteurs ont été très applaudis, en particulier les deux secrétaires spéciaux du synode, le père jésuite Giacomo Costa et le salésien Rossano Sala.
Lors du point presse de la mi-journée, plusieurs pères synodaux ont partagé leur joie de voir bientôt aboutir ces trois semaines de réflexion et l’esprit constructif de ce chemin synodal.
«En écoutant les différentes interventions, surtout les témoignages de jeunes, je me suis posé cette question : "et si j’avais vingt ans aujourd’hui ?"» a confié le cardinal Luis Tagle, l’archevêque de Manille. Le président de Caritas Internationalis a expliqué qu’il fallait rester «humble devant cette réalité» qu’est l’assemblée synodale, en reconnaissant qu’elle ne peut prétendre répondre à tout.
Infuser au niveau local
La question désormais des fruits de ce synode sur le terrain est déjà posée par les différents protagonistes qui n’hésitent pas à appeler de leurs vœux des démarches synodales au niveau de leurs diocèses.
Ce synode «est une mise en orbite» a résumé Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, évêque de Dolisie, au Congo–Brazzaville, le rôle des évêques sera d’en être «les satellites pour en renvoyer les signaux à la jeunesse».
L’évêque africain a soulevé la question de l’exploitation des ressources naturelles, cause de migrations forcées dans son pays et ceux limitrophes. Une réalité qu’il espère figurera dans le document final du synode voté samedi avant qu’il ne soit remis au Pape François. Mgr Bienvenu qui revient sur ce thème à notre micro
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