Synode : l’Église doit considérer les jeunes comme une bénédiction
Cyprien Viet – Cité du Vatican
Une ambiance bon enfant, des jeunes auditeurs enthousiastes qui ont parfois applaudi bruyamment certaines interventions des pères synodaux, et un Pape François ravi de renouer avec cette expérience synodale qu’il affectionne et qui lui permet de multiplier les contacts informels : c’est l’image qui ressort de ce début d’assemblée.
Les 26 interventions de ce jeudi matin ont permis d’aborder des problématiques concrètes de la vie des jeunes, notamment sur le thème de la sexualité. Certains intervenants ont insisté sur le souci de rejoindre les jeunes là où ils sont, d’autres ont invité à réaffirmer l’enseignement traditionnel de l’Église catholique en faisant remarquer qu’il ne faut pas chercher à flatter les jeunes en se mettant au goût du jour…
Lors du point presse, la sociologue Chiara Giaccardi, auditrice au Synode, s’est dite frappée par la franchise des intervenants et elle a remarqué que la prise en compte des thèmes de la sexualité et de l’affectivité était le signe d’une Église qui n’est pas paralysée.
Mgr Tissera, évêque de Quilmes, en Argentine, a lui insisté sur le fait que l’Église doit considérer les jeunes comme une bénédiction et non comme une menace. Pour leur faire rencontrer l’Évangile, il faut les écouter, mais aussi écouter leurs silences… Le silence a d’ailleurs trouvé une nouvelle place en Salle du Synode, avec trois minutes de méditation silencieuse après chaque séquence de cinq interventions. Une façon de vivre ce Synode non pas comme une sorte de débat parlementaire, mais comme une retraite spirituelle à l’écoute de l’Esprit Saint.
Le jeune auditeur vietnamien pour sa part, a exprimé sa joie de participer à cette rencontre et a souhaité que l’Église aide toujours plus les jeunes à identifier les «vraies passions» de la vie, outre les nombreuses difficultés.
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