Le cardinal Parolin invite à agir dans les pays de départ des migrants
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Dans son allocution, datée du 10 décembre, le cardinal Parolin insiste sur un point du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières adopté le même jour : «la migration ne devrait jamais être un acte de désespoir». Il rappelle ensuite qu’en de nombreux pays, des individus sont toutefois obligés de fuir pour des motifs tragiques.
Il faut donc agir «en construisant des sociétés plus inclusives, durables et justes, en réduisant les facteurs négatifs ou structurels qui nient les droits fondamentaux des personnes et les contraignent au départ».
Le Secrétaire d’État du Saint-Siège a aussi rappelé que dans les pays de transit ou de destination, «chaque personne a le droit d’être traitée avec dignité et respect et d’accéder au services sociaux de base». Et lorsque des États choisissent de renvoyer un individu, ils doivent pleinement respecter «le principe de non-refoulement et le droit à la vie et à l’unité de la famille», pour le bien de la société tout entière et de chacun de ses membres.
Le cardinal Parolin a conclu son discours en proposant une citation du Pape François comme axe à suivre : «Le juste rappel des droits de tout être humain doit tenir compte du fait que chacun fait partie d’un corps plus grand. Nos sociétés aussi, comme tout corps humain, jouissent d’une bonne santé si chaque membre accomplit sa tâche, conscient que celle-ci est au service du bien commun» (discours au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, 8 janvier 2018).
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